Le Saint-Père préside la célébration eucharistique en rite congolais devant plus d’un million de fidèles sur le site de l’aéroport de N’dolo à Kinshasa.
Le Saint-Père préside la célébration eucharistique en rite congolais devant plus d’un million de fidèles sur le site de l’aéroport de N’dolo à Kinshasa.
Chorales, ferveurs, danses et euphorie, la messe se déroule en français (langue officielle de la RDC) et en lingala (langue nationale). Sur un rythme très dansant, les choristes de l’archidiocèse de Kinshasa livrent un concert inédit riche en musicalité afin de rendre l’événement encore plus vivant.
Hormis le président de la République, Félix Tshisekedi aux côtés de son épouse, Denise Nyakeru, d’autres autorités participent également à messe papale, telles que les présidents de deux Chambres du Parlement (Modeste Bahati du Sénat et Christophe Mboso de l’Assemblée nationale).
Seul absent, le sénateur à vie, l’ex-président, Joseph Kabila. Lui a été reçu mardi soir par le souverain pontife. Plusieurs leaders politiques de l’opposition ont rehaussé de leur présence. Il s’agit notamment de Moïse Katumbi (président d’Ensemble pour la République), Martin Fayulu (leader de l’Ecidé), Franck Diongo (leader du MLP) ainsi que Salomon Idi Kalonda Della (Ensemble).
A cela s’ajoutent aussi, d’autres personnalités de premier rang de l’Union sacrée comme Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du chef de l’État Félix Tshisekedi, Bruno Tshibala (ancien Premier ministre), Jean-Pierre Bemba (haut cadre de l’Union sacrée et ancien 1er vice-président de la RDC) et Augustin Kabuya (secrétaire général du parti présidentiel).
Les premiers signes précurseurs de la réconciliation entre les politiques sont salués par les Congolais, du moins ceux qui ont effectué le déplacement du site de la messe.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Surmené par les crises sociales chaque jour débordantes en France et ses marges de manœuvre peu crédibles, Emmanuel Macron passe le relais à l’un de ses prédécesseurs à l’Elysée en la personne de Nicolas Sarkozy. Une personnalité à la réputation dangereuse qui n’a pas hésité en 2019, à soulever l’idée diabolique du « partage des richesses avec le Rwanda ».