La REC fustige l’attitude du gouvernement qui tend à sacrifier l’éducation de la jeunesse alors que celle-ci fait partie de ses droits les plus légitimes garantis par la Constitution. Par conséquent, la REC demande au gouvernement d’honorer ses engagements avant le premier trimestre, faute de quoi, elle sera en droit de réclamer, par les autres voies, la reprise effective des cours sur toute l’étendue de la République, souligne le communiqué des étudiants.

Alors que les activités dès la rentrée académique 2022-2023 sont bouleversées, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire Muhindo Nzangi, a donné vendredi dernier, des assurances aux chefs d’établissements publics sur le respect des engagements pris par le gouvernement par rapport aux accords de Bibwa et Nsele. Il s’agit pour l’exécutif de convaincre les professeurs de reprendre les cours afin d’éviter toutes sortes de perturbations des cours pendant cette année académique.

Je saisis cette opportunité pour réaffirmer le respect des engagements du gouvernement congolais pris dans le cadre des accords conclus en avril 2022 entre le banc gouvernemental et le Réseau des associations des professeurs d’universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUICO), a rassuré Muhindo Nzangi aux chefs d’établissements publics.

Mais en attendant, c’est la paralysie dans les universités et instituts supérieurs publics où toutes les activités sont à l’arrêt. Les grévistes exigent au gouvernement le respect des engagements pris à Bibwa et N’sele, tels que rappelés au Conseil des ministres du vendredi 27 août 2022.

Les professeurs d’universités publiques ont repris leur grève sèche, générale et illimitée le jeudi 16 février 2023, perturbant ainsi, la rentrée académique 2022-2023.