L’ingénieur André Kopita dénonce la spoliation d’environ 50 de 300 hectares de la concession du jardin botanique et zoologique de Gbadolité, au Nord-Ubangi.
L’ingénieur André Kopita dénonce la spoliation d’environ 50 de 300 hectares de la concession du jardin botanique et zoologique de Gbadolité, au Nord-Ubangi.
50 hectares de la Concession du Jardin Botanique et Zoologique de Gbadolite Spoliés @Photo Droit tiers
Directeur du jardin botanique, M. Kopita lance un cri de détresse aux autorités provinciales. Au même moment, il dénonce avec véhémence le morcellement en toute impunité de la concession.
Sur son certificat d’enregistrement, le jardin botanique et zoologique de Gbadolité avait une superficie de 300 hectares, mais à ce jour, cette étendue est régulièrement morcelée et occupée par des maisons qui pullulent comme des champignons. L’étendue occupée illégalement est estimée actuellement à 50 hectares, a fait savoir le docteur agro-vétérinaire, André Kopita.
A l’en croire, c’est depuis un certain temps que la justice locale a été saisie de cette spoliation. L’auteur de cet acte avait été arrêté avec sa bande mais curieusement, ils ont été relâchés.
La justice avait été régulièrement mise au courant de l’activisme de spoliation de la concession du jardin botanique et zoologique à telle enseigne que les auteurs ont été arretés et placés en détention mais curieusement quelques temps après, ils ont recouvré la liberté sans jugement, a déploré le directeur du jardin botanique et zoologique de Gbadolité.
Et d’ajouter que “nous avons demandé à ce qu’on nous crée un poste de police pour dissuader les spoliateurs, mais depuis lors, notre demande traîne et les spoliateurs s’en réjouissent”.
Face à cette situation, André Kopita plaide pour l’implication des autorités compétentes afin de mettre rapidement fin à ce phénomène qui cause des conséquences sur l’environnement de cette aire protégée.
En 2018, il avait été ordonné à travers un arreté provincial la démolition des maisons anarchiquement construites et l’aménagement de la concession du jardin botanique et zoologique de Gbadolité. Malheureusement, cet arrêté souffre encore d’exécution.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe s’était déjà prononcé sur le dossier par sa réquisition d’information du 09 mars dernier, en faisant recourt à l’Inspection générale des finances (IGF), au Bureau technique de contrôle (BTC), à la Brigade judiciaire et à la Coordination nationale de la Police judiciaire pour enquêter sur les dépenses des fonds alloués aux travaux de différentes infrastructures exécutés dans le cadre du contrat chinois. Au cours de la 91e réunion du Conseil des ministres, le vendredi 17 mars dernier, Félix Tshisekedi, a démontré qu’il lit et écoute ses services, notamment les rapports révélateurs de l’inspection générale des finances (IGF).