Les techniciens des laboratoires vétérinaires ont été appelés à mettre en application les techniques d’analyse de la variole de singe pour lutter plus efficacement contre le Monkeypox.
Les techniciens des laboratoires vétérinaires ont été appelés à mettre en application les techniques d’analyse de la variole de singe pour lutter plus efficacement contre le Monkeypox.
Les techniciens des laboratoires vétérinaires ont terminé leur formation jeudi organisée à Kinshasa sur la détection de la variole de singe @Photo Droits tiers
Le secrétaire général ai. de Pêche et élevage, Jean-François Bolongo, a lancé cet appel jeudi 02 février, à l’issue d’un atelier de formation sur la détection de Monkeypox organisé par le ministère de Pêche et élevage, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avec l’appui financier de l”Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). Le SG ai Bolongo a félicité les participants pour l’assiduité durant les quatre jours de formation, rappelant que la RDC est touchée par la forme épidemique de Monkeypox, soit 80% des cas ont été rapportés depuis janvier 2022. Et avec 21 de ses 26 provinces touchées, il y a eu plus de 6032 cas notifiés dont 233 décès. C’est pour cela, dit-il, le gouvernement congolais a mis en place une stratégie afin d’arrêter cette gêne de contamination.
De son côté, le coordonnateur du projet ECTAD, Éric Kazadi, a souligné que grâce à cette formation, les techniciens de ces trois laboratoires vétérinaires ont pu renforcer leurs capacités sur le diagnostic de Monkeypox et cela va positivement impacter sur la qualité de service des laboratoires. A son tour, il a remercié le ministère de Pêche et élevage pour son accompagnement fort appréciable dans le projet ; l’USAID pour le financement ; les formateurs nationaux et la FAO pour la qualité de la formation ainsi que les participants pour leur assiduité durant la session.
M. Kazadi a exhorté ces derniers à se mettre au travail pour contribuer à la détection précoce de Monkeypox dans la population animale domestique et sauvage. Mamadou Niang, expert laboratoire-régional FAO pour la région Afrique centrale et de l’ouest, qui est intervenu depuis Accra au Ghana a, pour sa part, exprimé le vœu de voir les participants mettre en application toutes les connaissances acquises sur le plan théorique et pratique au profit de leurs laboratoires respectifs.
Abordé par Ouragan.cd, certains participants ont exprimé leur satisfaction quant à la formation reçue. Dr Van-Kalolo, chef de cellule contrôle et surveillance et chef de service biologie moléculaire au sein du laboratoire vétérinaire de Lubumbashi, s’est dit très satisfait de cette formation qui a permis, selon lui, de renforcer ses capacités sur certaines techniques dans la détection de la maladie du singe. “Tout s’est bien passé. Nous avons appris certaines techniques sur l’extraction de l’ADN, l’amplification et le mélange mais avons aussi bénéficié du rappel des notions sur la biosécurité et la biosûreté”, a dit Dr Van. Il a salué la collaboration FAO- ECTAD et laboratoires. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture ne cesse d’accompagner les laboratoires de référence de ces trois grandes villes du pays à savoir Kinshasa, Goma et Lubumbashi.
D’après Dr Mawesi Kiluwa Persévérance du service de pathologie générale au laboratoire vétérinaire de Kinshasa, cette formation a permis de renforcer ses capacités non seulement à détecter la variole du singe mais aussi à prélever les échantillons. “Cette formation nous a permis de comprendre cette maladie qui comporte des risques non seulement pour les techniciens des laboratoires vétérinaires mais aussi pour la communauté”, a-t-il expliqué, avant de féliciter sincèrement la FAO pour formation. “J’ai bénéficié vraiment de beaucoup de choses. Dans la pratique, nous avons aussi compris le niveau du PCR en temps réel et PCR conventionnel”, a-t-elle ajouté.
Cette session était destinée aux techniciens des laboratoires vétérinaires venus de Kinshasa, Lubumbashi et Goma. Les travaux avaient pour objectif entre autres de former les techniciens sur les mesures des biosécurité et biosûreté, les techniques de prélèvement d’échantillons, l’utilisation des tests sérologiques et sur l’utilisation de la technique de biologie moléculaire pour le diagnostic de la variole du singe.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe s’était déjà prononcé sur le dossier par sa réquisition d’information du 09 mars dernier, en faisant recourt à l’Inspection générale des finances (IGF), au Bureau technique de contrôle (BTC), à la Brigade judiciaire et à la Coordination nationale de la Police judiciaire pour enquêter sur les dépenses des fonds alloués aux travaux de différentes infrastructures exécutés dans le cadre du contrat chinois. Au cours de la 91e réunion du Conseil des ministres, le vendredi 17 mars dernier, Félix Tshisekedi, a démontré qu’il lit et écoute ses services, notamment les rapports révélateurs de l’inspection générale des finances (IGF).