“Emeneya est mon idole et mon maître à penser” (Jimilito)
Le patron d’Eleisanta Spirit Band, Jimilito Melacampe Voxengo, a rendu un vibrant hommage à King Kester Emeneya, lors de son recueillement samedi à la tombe de l’artiste à la Nécropole entre terre et ciel, dans la commune urbano-rurale de la Nsele à Kinshasa. Il considère ce grand artiste comme son idole et maître à penser.
Par Jimmy Sita
Jimilito Melacampe Voxengo, artiste chanteur et patron d’Eleisanta Spirit Band, sur la tombe de son idole Emeneya @Photo Droits tiers
publié le 19 février 2023 à 15:21:02
Ce mois demeure anthologique pour les artistes musiciens congolais en général et descendants de Victoria Eleison en particulier. King Kester est pour moi un idole, un maitre à penser, c’est-à-dire j’ai épousé sa philosophie. Me recueillir sur sa tombe à la Nécropole est comme un pèlerinage.Tout comme les musulmans s’en vont à la Mecque, moi, je viens ici chaque fois pour remercier son grand esprit, celui qui continue à être vivant à travers nous et qui nous donne de la force de poursuivre son oeuvre, sa philosophie, a déclaré Jimilito.
Et de marteler “pour tout ce qu’il a fait pour la musique congolaise moderne, il mérite un double honneur”.
Le 13 février 2014, la musique congolaise avait subi un grand coup avec le décès de Jean Emeneya Mubiala Kwamambu à l’âge de 57 ans.
Le musicien était considéré comme l’un de plus grands chanteurs congolais de tous les temps, avec une longue carrière musicale et prospère débutée dans les années 80. Sa chanson “Nzinzi”, sortie en 1987, avait connu un franc succès. Ce qui lui a valu le nom de King Kester.
Depuis sa disparition, King Kester est resté dans la mémoire des Congolais comme un véritable monument de la musique congolaise car son héritage musical continue à vivre à travers ses chansons.
Les fans de King Kester continuent à célébrer sa vie et sa carrière parce que son nom restera à jamais gravé dans l’histoire de la musique tant congolaise qu’africaine.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Une quinzaine de personnes ont été tuées ces deux derniers jours par deux groupes armés en Ituri, province du nord-est de la République démocratique du Congo où, selon l’ONU, plus de 300 civils ont été massacrés depuis début décembre, a-t-on appris jeudi de sources locales.