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EAC : la DYPRO exige le retrait de la RDC

La situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo reste préoccupante. Les processus de paix de Luanda et Nairobi sont biaisés. Les deux feuilles de route adoptées en Angola et au Kenya sont piétinées par le groupe terroriste M23 soutenu par le Rwanda.

Par Alexis Emba

Me Constant Mutamba, président national de la DYPRO accompagné d’une forte délégation de l’opposition républicaine, a été reçu mardi par le président du CNSA à Kinshasa @Photo Droits tiers

publié le 8 février 2023 à 11:01:05

La dernière réunion convoquée par les dirigeants africains à Bujumbura au Burundi, n’a guère donné des résultats escomptés. La situation sécuritaire s’enlise donc alors que le peuple congolais tient mordicus à un retour rapide de la paix. A haute voix, la Dynamique progressiste révolutionnaire (DYPRO), plateforme de l’opposition républicaine, exige le retrait de la République démocratique du Congo (RDC) de la Communauté de l’Afrique de l’est (EAC).

Son président national, Me Constant Mutamba l’a fait savoir mardi, au cours d’un entretien avec le président du Conseil national de suivi de l’Accord politique de la Saint- Sylvestre (CNSA), Joseph Olengankoy.

Accompagné d’une forte délégation des leaders de cette plateforme politique, Me Mutamba a déposé un mémorandum auprès du président du CNSA qui contient la position de la DYPRO sur les questions politiques, électorales et sécuritaires. En ce qui concerne, la situation sécuritaire, le jeune leader a rappelé que la DYPRO a toujours manifesté contre l’agression rwandaise jugée “barbare, injuste et injustifiée”. Principalement sur la question de l’EAC, il a clarifié la position de l’opposition républicaine qui exige le retrait pur et simple de la RDC à la Communauté des pays de l’est. “La DYPRO exige le retrait pur et simple de la RDC de la Communauté de l’Afrique de l’est (EAC). Sinon, la plateforme accorde deux mois avec des assignations précises aux troupes de l’EAC pour rétablir la paix. Faute de quoi, elles devront partir. “Nous ne savons pas pourquoi nous devons continuer à maintenir notre présence à l’EAC à partir du moment où ces troupes ne parviennent pas à rétablir la paix dans l’est du pays”, a expliqué Me Mutamba.

S’agissant des élections, la DYPRO a réitéré sa position au travers des recommandations formulées en son temps pour un processus électoral apaisé, a dit Me Mutamba, rappelant que l’opposition républicaine tient “mordicus” à l’organisation des élections dans le délai constitutionnel. Cependant, poursuit-il, sa plateforme est pour un dialogue mais qui ne touche pas aux acquis. Par ailleurs, le chef de file de la DYPRO estime qu’à ce stade, la question de la recomposition de la centrale électorale n’est plus à remettre en cause. “Nous devons aller aux élections avec la feuille de route de la CENI”, a-t-il insisté, tout en assurant qu’il n’y a pas de crise quant à ce. “Vous devez savoir que les questions d’État nécessitent par moment des échanges entre citoyens. Il revient donc aux Congolais de trouver des solutions aux problèmes qui se posent dans tel ou tel secteur”, a-t-il fait observer, avant d’affirmer que la DYPRO est une plateforme politique de l’opposition et partant la question du remaniement du gouvernement annoncé par le président de la République n’est pas de mise, a conclu Me Mutamba.

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Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.


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