Le Programme de l’ONU pour le développement (PNUD) reste aux côtés de la RDC pour l’aider à mettre fin à la corruption sous toutes ses formes.
Corruption : le PNUD soutient le combat de la RDC
La garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese et la directrice régionale du PNUD, Ahunna Eziakonwa @Photo Droits tiers
publié le 8 février 2023 à 11:08:49
La directrice régionale de cette agence des Nations unies a réitéré son engagement lundi 06 février 2023 à la ministre d’État de la Justice et garde des Sceaux à Kinshasa.
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Les deux hautes personnalités ont échangé sur le partenariat qui lie le gouvernement congolais au PNUD. Elles ont aussi évalué les actions communes menées jusqu’à ce jour dans le domaine de la justice notamment dans la lutte contre la corruption et la réforme judiciaire.
Pour Ahunna Eziakonwa, le PNUD s’investit beaucoup dans la lutte contre la corruption car la fin de la corruption va influer sur l’éradication de la pauvreté. “La RDC est un pays riche en ressources minérales. Par manque de la bonne gouvernance, ces bénéfices ne profitent pas à toute la population. Le PNUD appuie ainsi les institutions congolaises. Mais de son côté, la RDC doit entamer des réformes structurelles qui assureront la bonne gouvernance. Le pays doit être en mesure de lutter contre la corruption pour atteindre les objectifs de développement”, a-t-elle insisté.
L’Agence de l’ONU est satisfaite que “le gouvernement congolais ait choisi, selon Mme Eziakonwa, de prioriser la lutte contre la corruption qui influe sur la lutte contre la pauvreté”.
En partenariat avec le PNUD, le ministère de la Justice a démarré la mise en oeuvre d’une série de projets de construction et réhabilitation des infrastructures judiciaires ainsi que d’autres projets liés à la bonne gouvernance.
La garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese s’est réjouie de la bonne atmosphère qui règne entre la RDC et l’ONU à travers le PNUD. Elle a toutefois souligné la lenteur enregistrée dans l’exécution de quelques projets avant d’exprimer le voeu de voir l’année 2023 être consacrée à la réhabilitation des infrastructures administratives et pénitentiaires.
Mme Mutombo a attiré l’attention de la responsable du PNUD sur l’encadrement et l’accompagnement des filles désireuses de s’engager dans la politique ou dans les activités économiques. Elle a aussi fait part à Ahunna Eziakonwa de la situation d’insécurité dans l’est de la RDC qui empêche l’épanouissement des enfants et jeunes filles qui ne savent plus fréquenter l’école.
Les deux parties se sont convenues de se retrouver au plus vite dans un cadre formel pour une réunion d’évaluation de ce partenariat et pour faire un état des lieux de la mise en oeuvre de différents projets.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Nation
Le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe s’était déjà prononcé sur le dossier par sa réquisition d’information du 09 mars dernier, en faisant recourt à l’Inspection générale des finances (IGF), au Bureau technique de contrôle (BTC), à la Brigade judiciaire et à la Coordination nationale de la Police judiciaire pour enquêter sur les dépenses des fonds alloués aux travaux de différentes infrastructures exécutés dans le cadre du contrat chinois. Au cours de la 91e réunion du Conseil des ministres, le vendredi 17 mars dernier, Félix Tshisekedi, a démontré qu’il lit et écoute ses services, notamment les rapports révélateurs de l’inspection générale des finances (IGF).
