Contrats chinois, exécution des projets d’infrastructures au 15 février 2022
Alors que l’Inspection générale des finances (IGF) a jeté le pavé dans la marre avec son dernier rapport sur les contrats chinois, lequel met à l’index l’exécution des projets d’infrastructures, Ouragan.cd déterre un autre rapport daté d’une année, jour pour pour, sur l’exécution des projets d’infrastructures devant être financés par la société mixte Sicomines.
Par Pold Levi Maweja
Les engins tournent dans une mine de la Sicomines @Photo Droits tiers.
publié le 20 février 2023 à 18:26:36
Bien avant son extinction sur ukase du 1er ministre, Sama Lukonde, le Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais (BCPSC) avait rendu public, le 15 février 2022, l’état des lieux des travaux d’infrastructures repris par le projet de la Sino-congolaise des Mines (Sicomines).
L’alors secrétaire exécutif du BCPSC, Moïse Ekanga avait reconnu que la liste des infrastructures, fournie par lui, et devant être financés par Sicomines, n’était pas complète et que la joint-venture minière ne devrait disponibiliser que 3 milliards de dollars pour ce faire. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dans le choix des projets à financer dont la disponibilité des études (de faisabilité, Ndlr), des voies d’accès au site ciblé pour le projet, de la capacité d’absorption des montants alloués aux projets de manière à ne pas surcharger l’endettement, a fait comprendre Moïse Ekanga. Le tableau ci-dessous, fourni par le BCPSC, reprend les projets qui ont été financés dans le cadre du projet sino-congolais, le montant investi dans chaque projet, le niveau d’exécution physique et financière de chaque projet.
Il sied de rappeler que deux semaines après la publication de cette liste, le 1er ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a, non pas dissout, comme a-t-on propagé dans l’opinion, la Coordination et suivi du programme sino-congolais censée auditer les réalisations de fameux contrats chinois et leurs corollaires 5 chantiers, Révolution de la modernité, etc., . Bien au contraire, il a plutôt substitué le service longtemps géré par le sénateur Moïse Ekanga par un établissement public! Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés (APCSC).
Le tableau du Bureau de suivi de Moïse Ekanga devrait cependant permettre à l’opinion de se faire une évaluation on ne peut plus objective des réalisations insfracturelles, leurs coûts, dans le cadre de Sicomines.
A Kinshasa, la station de traitement d’eau de la Lukunga fonctionnera bientôt à pleine capacité. Un accord a été signé lundi 29 mai 2023 entre la Régie de distribution d’eau (Regideso) et l’entreprise chinoise China communications construction company (CCCC) pour la réhabilitation et l’extension de cette usine.
Sa détermination à dénoncer l’axe du mal incarné par le président Paul Kagame du Rwanda est le principal atout du ralentissement du projet millénaire de balkanisation du Congo-Zaïre. L’ancien opposant congolais qui a accédé au pouvoir à l’issue des élections de décembre 2018 a pris son temps pour côtoyer le Rwanda, comprendre les enjeux économiques derrière la succession des guerres contre son pays et mesurer la portée internationale de la crise. Depuis quelques mois, les fronts militaires ne bouillonnent plus comme il y a une année.