C’est un sentiment de joie, que d’être reconnu et désigné par mes pairs, je ne prends pas cette fonction pour moi tout seul, mais dans le souci d’apporter un changement pour tous les coopérateurs de la SOCODA et les pétitionnaires, nous remercions les autorités du pays, particulièrement la ministre de la Culture, arts et patrimoine pour son accompagnement, ainsi que la justice congolaise parce que l’assemblée s’est finalement tenue après trois reports, nous sommes contents parce que plusieurs membres du Conseil d’administration sortant ont pris part à cette assemblée. Nous espérons que maintenant notre structure prendra son envol, tant souhaité par les ayants droit. D’où j’invite tous les membres nouvellement désignés au travail, à la discipline et à l’altruisme, a indiqué le nouveau PCA de la SOCODA à l’issue de l’assemblée générale.

En outre, sur les 61 sociétaires que comptent cette coopérative chargée de la perception et de la répartition des droits d’auteurs en RDC, 11 membres ont été votés par les sociétaires au Conseil d’administration, notamment, Arts plastiques : Franck Dikisongele et Maguy Djuma ; Audiovisuel : Simon Mbaki Mazalaka ; Art dramatique : Ados Ndombasi ; Littérature : Albert Yamayina ; Éditeur : Mbembe Iyolo et Yves Kiamuanga ; Auteur compositeur : Patrice Ngoyi Musoko, Blaise Bula Monga, Maika Munan et Seck Bidens.

L’artiste Alex Dende alias Lexxus légal a été voté président du Conseil de surveillance avec 32 voix, suivies de Mme Scholastique Kapinga Tshapota au secrétariat, Batshi Yekula, Charles Kumwimba et Mbemba Kiavin, tous membres.

La ministre de la Culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha a justifié sa présence dans cette assemblée générale dans le souci de sauver la SOCODA d’une grave crise. Son intervention est motivée aussi par la loi. « J’interviens dans l’affaire SOCODA d’abord parce que la Loi me l’autorise, comme aussi les Statuts de la SOCODA COOP-CA publiés au journal officiel. Suite aux comportements dangereux et irresponsables de certains membres du Conseil d’administration qui essaient de prendre en otage non seulement la société, mais aussi l’avenir même des auteurs des œuvres de l’esprit de tout le pays, alors que ces créateurs censés vivre de leurs droits croupissent dans la misère », a déclaré la ministre Kathungu.