Un élément de la police a été tué mercredi 01 février, à Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Un élément de la police a été tué mercredi 01 février, à Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Une jeep de la police en pleine patrouille en ville de Beni @Photo Droits tiers
La victime a été suspectée par la population comme un poseur des bombes artisanales. L’agent de police, Kakule Kamandi Jean du commissariat de la police de la commune de Bungulu, a été appréhendé en tenue civile avec une grenade en main au quartier Butsili, dans la commune de Mulekera.
La population a attaqué le policier fautif assimilé à un assaillant. La victime a été aussitôt lynchée par des projectiles, témoigne un habitant qui a vécu la scène.
La police nationale congolaise (PNC), ville de Beni, confirme la mort de cet agent de l’ordre. Nasson Murara, communicateur de la police dans la région, condamne cet acte et annonce des poursuites judiciaires contre les auteurs.
Vers 16h30 mercredi, 01 février, la justice populaire a encore victimisé une personne. C’est un agent de la police. Lorsque ce policier a été aperçu portant une grenade lacrymogène en tenue civile, les manifestants l’auraient confondu par ironie, à un poseur de bombe.
“L’infortuné a d’abord été ligoté avant de subir le sort d’un serpent” : lapidation par la tête. Il s’est agi de l’agent de police Kasereka Kamandi Jean de la PNC/commissariat de Bungulu.
“Une grenade lacrymogène ne peut pas tuer les gens. Celle-ci est conçue uniquement pour la dispersion des manifestants”, a dit Nasson Murara, communicateur de la police, qui déplore cet acte et annonce l’ouverture d’une enquête pour retrouver les auteurs.
En 2020, un autre policier répondant au nom de Maurice avait été tué par justice populaire dans le même quartier Kanzuli dans la commune de Bungulu suite à la clameur publique. On l’accusait d’avoir tué un civil, pourtant c’était une fausse rumeur.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe s’était déjà prononcé sur le dossier par sa réquisition d’information du 09 mars dernier, en faisant recourt à l’Inspection générale des finances (IGF), au Bureau technique de contrôle (BTC), à la Brigade judiciaire et à la Coordination nationale de la Police judiciaire pour enquêter sur les dépenses des fonds alloués aux travaux de différentes infrastructures exécutés dans le cadre du contrat chinois. Au cours de la 91e réunion du Conseil des ministres, le vendredi 17 mars dernier, Félix Tshisekedi, a démontré qu’il lit et écoute ses services, notamment les rapports révélateurs de l’inspection générale des finances (IGF).