Les combattants du M23 se sont emparés du village Kisharo dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) depuis le lundi 02 janvier 2023, ont rapporté des sources locales contactées par Radio Okapi.net.
Les combattants du M23 se sont emparés du village Kisharo dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) depuis le lundi 02 janvier 2023, ont rapporté des sources locales contactées par Radio Okapi.net.
Un arsenal d’armes et des munitions abandonné par les FARDC sur le champ de bataille et récupéré par les terroristes du M23 @Photo Droits tiers
Les hommes de Bertrand Bisimwa ont occupé ce bourg à l’issue d’intenses combats contre les milices locales et les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). D’autres sources renseignent que plusieurs tirs d’armes lourdes ont crépité dès les premières heures du matin.
D’ailleurs, ont-elles déclaré, cet événement malheureux a provoqué des déplacements de la population de cette agglomération. Des familles en débandade se sont dirigées vers Buramba à 30 kilomètres de Kisharo et les autres à Nyamilima et Ishasha.
Tout de même, les FARDC ont réussi à repousser les M23 dimanche dernier des villages Kamatembe et Karenga dans le Parc des Virunga, à Masisi. Néanmoins, les notables de Kisharo ont exprimé leur inquiétude de voir ces rebelles qui sont déjà dans les localités Ngwenda et Katwiguru, s’emparer encore de la frontière d’Ishasha.
Et pourtant, dans un communiqué dimanche 01 janvier, la hiérarchie du M23 avait promis de se retirer de Rumangabo et Kishishe à la demande de la Force de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC).
Pour les terroristes du M23, la mauvaise gouvernance est la cause principale des conflits dans le pays. Ils estiment que l’élite politique a mis en place un système de prédation qui alimente des conflits et des divisions basées sur des discours de haine, de xénophobie, de congolité conduisant aux actes de génocide.
Au pied du volcan Nyiragongo, à une dizaine de kilomètres de Goma au Nord-Kivu, les travaux d’aménagement du site où devait se tenir la messe papale s’étaient arrêtés depuis fin juin. Du chantier ouvert il y a 7 mois, il ne reste que la charpente de la tribune et quelques traçages de la vaste étendue qui était déjà compartimentée en zones.
Le message de François constitue une source d’espoir pour que se tiennent des bonnes élections en décembre prochain, a tranché le cardinal Ambongo.