Le chanteur de gospel, Paul Balenza di Balenza et quelques musiciens catholiques ont composé la chanson “Karibu Saint-Père” (Bienvenu au pape) pour marquer cette visite d’une pierre blanche.
Le chanteur de gospel, Paul Balenza di Balenza et quelques musiciens catholiques ont composé la chanson “Karibu Saint-Père” (Bienvenu au pape) pour marquer cette visite d’une pierre blanche.
Le député Paul Balenza chante dans « Karibu Saint-Père » @Photo Ouragan.cd/Becken Kasongo
A Ouragan.cd, le député national est revenu sur la portée historique et spirituelle de cette chanson annonciatrice de la visite du souverain pontife en République démocratique du Congo. « La RDC accueille le pape François du 31 janvier au 3 février 2023 à Kinshasa. La visite du Saint-Père intervient 38 ans après le passage du pape Jean-Paul II, en 1980 puis en 1985 en RDC, à l’époque du Zaïre. Le pape, nous ne le voyons pas toutes les années. C’est vraiment mythique et historique son arrivée dans notre pays. Raison pour laquelle nous avons illustré cela par un chant d’accueil. Cette chanson a la particularité de réunir tous les musiciens catholiques, chacun dans son domaine d’expression. Il y a certains qui chantent pour Dieu, des musiciens chrétiens et d’autres qui évoluent dans la musique de variété, d’animation et de distraction. Nous avons réuni nos frères Nyoka Longo, Reddy Amisi et Jean-Goubald Kalala et de l’autre côté, nous avons réuni plus de 25 musiciens catholiques. Tout cela, c’est pour montrer à la face du monde que les chrétiens catholiques congolais sont unis pour réserver un accueil chaleureux au pape François, leur chef spirituel », a expliqué le député national Paul Balenza.
« Karibu Saint-Père » est une initiative du caucus des députés et sénateurs catholiques de la RDC, soucieux de réserver au souverain pontife un accueil chaleureux. Notre Église catholique connaît un temps très fort avec la visite d’un pape 38 ans après, au Congo. Le Seigneur a entendu nos cris, nos pleurs… . “Il nous envoie un émissaire pour nous apporter un message de paix et de réconciliation. Alors nous, membres du caucus des députés et sénateurs catholiques, nous nous sommes dit de contribuer à le recevoir avec toute la dignité possible. Nous avons produit cette chanson”, a renchéri Paul Balenza.
Le texte de la chanson a été écrit par la corporation des musiciens catholiques. “Nous voulons lui dire à travers Karibu Saint-Père qu’il prie pour nous. Qu’il nous aide à nous réconcilier avec nous-mêmes, parce que le Congolais a besoin de se réconcilier avec lui-même d’abord et avec son prochain, ensuite. Nous voulons vivre dans un Congo uni où règnera la paix à jamais, sans effusion de sang ; un Congo où les gens vont se fréquenter mutuellement ; un Congo où les gens vont résider, où ils veulent vivre sans troubles ni désordres ; un Congo qui aura de bonnes relations avec ses voisins ; un Congo qui sera aussi aimé par ses voisins”, a soutenu le chantre chrétien.
Sur le plan artistique, cette chanson s’articule en trois temps sous la direction technique du même Paul Balenza notamment une introduction en a capella, un chœur, une partie de la rumba et de la salsa en plus de la rythmique (Sebene). Le député déclare qu’il n’a pas abandonné sa carrière artistique pour s’adonner exclusivement à la politique. L’artiste assure qu’il n’en est rien. “D’aucuns pensent que j’ai mis fin à ma carrière musicale parce qu’étant député. Présentement, je voudrais le confirmer : artiste, je le resterai, chantre chrétien, je le resterai jusqu’à la mort. La carrière politique a une fin, mais l’évangélisation par la chanson n’a pas de fin”.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe s’était déjà prononcé sur le dossier par sa réquisition d’information du 09 mars dernier, en faisant recourt à l’Inspection générale des finances (IGF), au Bureau technique de contrôle (BTC), à la Brigade judiciaire et à la Coordination nationale de la Police judiciaire pour enquêter sur les dépenses des fonds alloués aux travaux de différentes infrastructures exécutés dans le cadre du contrat chinois. Au cours de la 91e réunion du Conseil des ministres, le vendredi 17 mars dernier, Félix Tshisekedi, a démontré qu’il lit et écoute ses services, notamment les rapports révélateurs de l’inspection générale des finances (IGF).