Les deux journalistes ont été gardés au commissariat provincial de la police pendant près de 4 heures. Ils ont été entendus sur procès-verbal, témoignent leurs collègues. Il leur avait été reproché d’avoir couvert une manifestation non autorisée. Merveille Kiro ( journaliste chez Blessing FM) , Ali Asanka Darius (correspondant de VOA Kinyarwanda), Héritier Munyafura et Moses Sawasa de l’AFP, ont été blessés par des projectiles tirés par la police, indique Journaliste en danger.

Dans un communiqué de presse publié mercredi 18 janvier, l’organisation dénonce avec véhémence la répression qui a ciblé les journalistes pendant leur travail.

Les professionnels de médias ont été libérés après leur longue audition au poste de la police urbaine. Les mouvements citoyens ont manifesté pour protester contre la présence et l’inefficacité de la force de l’Afrique de l’est (EAC) qu’ils traitent de “complice” du M23. Ils exigent une contre-offensive des FARDC et s’opposent catégoriquement à l’entrée des militaires du sud Soudan sur le territoire congolais, tout en demandant aux troupes kényanes qu’ils qualifient de « touristes » de ne plus circuler dans la ville.