Une frange de la population dans l’est de la RDC estime que la force de l’EAC brise l’espoir de la paix avec son intervention molle contre les rebelles du M23.
Une frange de la population dans l’est de la RDC estime que la force de l’EAC brise l’espoir de la paix avec son intervention molle contre les rebelles du M23.
Lex-chef d’Etat-major de l’armée congolaise, Célestin Mbala saluant un haut gradé de l’armée kényane, dirigeant le contingent déployé dans le cadre de la force régionale @Photo Droits tiers
Nombreux sont ceux qui déclarent ne plus comprendre le plan d’actions de la force régionale car, malgré son déploiement, les terroristes du M23 ne se sont toujours pas retirés des pans entiers du territoire congolais qu’ils occupent dans la province du Nord-Kivu.
Plusieurs ont attesté dimanche 08 janvier 2023, avoir vu les hommes du général Sulutani Makenga dans le territoire de Nyiragongo. Ils occupent également le village Kiroje (un poste hospitalier du parc national des Virunga) et la colline de Hewu.
Ces sanguinaires sont signalés notamment près de l’hôpital général de référence de cette entité, plus précisément au centre de santé de Kingarame, où ils font soigner leurs blessés de guerre.
Les mêmes sources affirment qu’ils ont nommé un nouveau chef qui, désormais, administre les groupements Kibumba et Buhumba. D’ailleurs, les dirigeants du M23 imposent des taxes aux populations locales ainsi que des travaux forcés.
Le M23 semble avancer sans grande difficulté. En l’absence de l’armée dans certaines zones, les forces locales d’autodéfense s’organisent, mais ne font pas le poids. Pendant ce temps, les militaires de la force régionale sont cantonnés près du village Kingarame appelé “trois antennes”, hurle un activiste des droits de l’homme.
Le Rwanda nargue l’ONU. Malgré les remontrances de Washington, Kigali ne semble pas pressé à pousser ses brebis galeuses à quitter le territoire congolais où elles ont commis plusieurs massacres contre les populations civiles.
Au pied du volcan Nyiragongo, à une dizaine de kilomètres de Goma au Nord-Kivu, les travaux d’aménagement du site où devait se tenir la messe papale s’étaient arrêtés depuis fin juin. Du chantier ouvert il y a 7 mois, il ne reste que la charpente de la tribune et quelques traçages de la vaste étendue qui était déjà compartimentée en zones.
Le message de François constitue une source d’espoir pour que se tiennent des bonnes élections en décembre prochain, a tranché le cardinal Ambongo.