Dans son premier discours après son arrivée en terre congolaise, François a laissé entendre que l’on ne peut pas s’habituer au sang qui coule dans le pays de Félix Tshisekedi.

En regardant ce peuple, on a l’impression que la Communauté internationale s’est presque résignée à la violence qui le dévore. Nous ne pouvons pas nous habituer au sang qui coule dans ce pays, depuis des décennies désormais, faisant des millions de morts à l’insu de beaucoup. Il faut que l’on sache ce qui se passe ici, que les processus de paix en cours, que j’encourage de toutes mes forces, soient soutenus dans les faits et que les engagements soient tenus, a-t-il rappelé.

Grâce à Dieu, a ajouté le prélat catholique, il y en a qui contribuent au bien de la population locale et à un réel développement à travers des projets efficaces. L’évêque de Rome salue non pas des interventions de pure assistance, mais des plans visant à une croissance intégrale.

J’exprime toute ma gratitude aux pays et aux organisations qui fournissent des aides substantielles en ce sens, en contribuant à la lutte contre la pauvreté et les maladies, soutenant l’État de droit et promouvant le respect des droits humains. Je forme le vœu qu’ils puissent continuer à jouer pleinement et courageusement ce noble rôle, a-t-il souhaité.

Pour le Patriarche, la RDC et l’Afrique méritent d’être respectés et écoutés, ils méritent respect et attention. “Cessez d’étouffer l’Afrique : elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à piller. Que l’Afrique soit protagoniste de son destin”, a-t-il lancé.

Aux Congolais, le Saint-Père a rappelé que si leur pays est un diamant de la création certes, mais eux-mêmes sont infiniment plus précieux que toutes les choses bonnes qui sortent de ce sol fertile.