Les opérations auront lieu, sauf imprévu, du 1er au 10 mars 2023 au centre hospitalier évangélique de Vanga situé dans la province du Kwilu en République démocratique du Congo (RDC). Emmanuel ILHO, l’un des responsables de cette formation médicale a assuré à Ouragan.cd que les préparatifs se poursuivent pour une meilleure organisation de la prise en charge des femmes atteintes de fistules obstétricales.

Les inscriptions des malades se déroulent chaque jour. L’enregistrement sera clôturé le 19 février 2023. Les malades retenues seront internées à partir du 20 jusqu’au 24 février pour des examens préliminaires et l’échange avec l’équipe de spécialistes en urologie.

Docteur ILHO invite la population du Kwilu en particulier, mais aussi de Kinshasa, Kongo central et de toute la RDC en général, spécialement les femmes souffrant de cette pathologie de se faire enregistrer dans un hôpital général de référence le plus proche de leur lieu d’habitation pour bénéficier gratuitement de cette prise en charge médicale.

La fistule obstétricale est un canal qui se forme dans l’organisme, créant un passage anormal et pathologique entre l’organe génital féminin et l’anus. La plus connue et la plus fréquente est la fistule obstétricale et urogénitale qui atteint souvent les femmes après accouchement.

En RDC, la fistule obstétricale demeure un problème de santé publique et touche entre 5000 à 7000 femmes chaque année, selon le gouvernement congolais.

Avec des partenaires, dont le Fonds de Nations unies pour la population (UNFPA), l’État congolais, à travers le ministère de la Santé publique, mène des actions de sensibilisation et de prise en charge des femmes malades afin de les soulager et leur rendre la dignité. Car une femme souffrant de fistule obstétricale est souvent discriminée par la société et perd en considération.