L’arrivée dans quelques heures du pape François à Kinshasa a sorti la coordonnatrice de la plateforme de la société civile, Kathy Kalanga, de son mutisme.
L’arrivée dans quelques heures du pape François à Kinshasa a sorti la coordonnatrice de la plateforme de la société civile, Kathy Kalanga, de son mutisme.
Kathy Kalanga, porte-parole de la société civile dans sa diversité @Photo Droits tiers
L’activiste a invité les croyants de tous bords à réserver au Saint-Père, un accueil à la fois digne de son rang et débarrassé de tout esprit sectaire. Dans un entretien avec Ouragan.cd, la fidèle catholique a témoigné sur ce que représente la visite du pape François en République démocratique du Congo, 38 ans après la venue de son devancier Jean-Paul II.
Je suis une maman catholique. À la fois, présidente des intellectuels de Sainte-Anne, conseillère, membre de la commission Motema Mosantu mwa Yesu. La venue du pape est un grand événement. C’est d’abord la personnalité au-dessus de tous les prêtres et autorité de l’Église qui foule le sol congolais, a-t-elle déclaré d’entrée.
La visite du pape ne doit faire l’objet d’une quelconque division au sein des Églises du Congo, puisque, estime-t-elle, l’Église appartient à Dieu seul.
La Bible nous exhorte à aimer premièrement Dieu, de tout notre cœur, et âme; et deuxièmement, d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. C’est le deuxième volet de ce commandement qui pose un sérieux problème aux chrétiens de notre époque. Nous nous agenouillons pour implorer la grâce du seigneur sans songer aux multiples personnes qui sont autour de nous.
Kathy Kalanga est convaincue que la visite du Saint-Père sera porteuse de multiples bénédictions au pays notamment, la paix dans sa partie orientale en proie à des atrocités de tout genre.
“Ces quelques jours de prière que le Saint-Père passera dans notre pays vont nous édifier. Ils vont nous apporter quelque chose de nouveau pour que le peuple congolais retrouve sa place dans le monde. Nous sommes un peuple qui crie jour et nuit. Regardons ce qui se passe dans l’est aujourd’hui. Nos frères et sœurs qui meurent tous les jours. Les femmes sont violées et violentées. Et moi en tant que mère, j’ai très mal. Quand cette maman tombe et l’enfant doit être allaitée alors que sa mère ne bouge plus… Vous vous imaginez ce que cela peut faire ? Plaise au Seigneur d’écouter nos prières et supplications”, a-t-elle insisté.
Comme Paul dans 1 Thessaloniciens 15:17, elle a exhorté les Congolais à placer la prière au même titre que le travail quotidien. “Nous avions commencé et nous devrions continuer à prier pour que Dieu agisse pour la situation du Congo aujourd’hui”. Mais n’oublions pas que dans la même Bible, Dieu nous a dit que celui qui ne travaille pas ne mange pas non plus. Dieu nous a tout donné. Nous devons faire notre part grâce au travail afin de matérialiser ce qu’il a placé en nous.
Bien que le Congo soit un état laïc, Kalanga appelle tous les croyants à manifester l’amour à l’endroit du pape, sous toutes ses formes. “Une armée divisée au sein d’elle-même ne gagne pas. C’est pourquoi nous devons travailler dur ensemble”, a-t-elle conclu.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe s’était déjà prononcé sur le dossier par sa réquisition d’information du 09 mars dernier, en faisant recourt à l’Inspection générale des finances (IGF), au Bureau technique de contrôle (BTC), à la Brigade judiciaire et à la Coordination nationale de la Police judiciaire pour enquêter sur les dépenses des fonds alloués aux travaux de différentes infrastructures exécutés dans le cadre du contrat chinois. Au cours de la 91e réunion du Conseil des ministres, le vendredi 17 mars dernier, Félix Tshisekedi, a démontré qu’il lit et écoute ses services, notamment les rapports révélateurs de l’inspection générale des finances (IGF).