Une trentaine de journalistes de Tshikapa et les membres de la communauté locale ont pris part à un atelier de renforcement des capacités sur la sensibilité aux conflits à Tshikapa dans la province du Kasaï.
Une trentaine de journalistes de Tshikapa et les membres de la communauté locale ont pris part à un atelier de renforcement des capacités sur la sensibilité aux conflits à Tshikapa dans la province du Kasaï.
Les journalistes et membres de la communauté locale en plein atelier sur la sensibilité aux conflits dans la salle des plénières de l’Assemblée provinciale du Kasaï @Photo Ouragan/Faustin Nkumbi
L’atelier était axé sur le thème : “renforcement des capacités des journalistes de Tshikapa sur la sensibilité aux conflits lors de leurs productions journalistiques dans la province du Kasaï”. Au cours de travaux, plusieurs intervenants sont revenus sur le rôle du journaliste avant, pendant et après la période électorale. Pour Gilbert Ngoyi, il est important que le journaliste maîtrise le genre journalistique pour orienter les interventions de ceux qui sollicitent leurs productions.
Le président sectionaire de l’Union nationale de la presse du congo (UNPC|Kasaï) a parlé du code d’éthique et de déontologie du journaliste dont ses 21 articles consacrent d’une part les devoirs du journaliste et ses droits.
Macklaurin Tshimanga Mbuyi a insisté sur certains articles de ce code qui doivent être scrupuleusement respectés notamment l’article premier.
Pour éclairer les participants, Macklaurin Tshimanga Mbuyi a rappelé la conception du journaliste selon la loi n° 81/011/02/04/1981 qui stipule que toute personne qui récolte, traite et diffuse l’information et vit grâce à sa profession.
L’autre intervenant, c’est le magistrat Guylain Kazadi qui s’est attardé sur les délits de presse et de pénalités réservées pour certaines infractions commises par voie de presse. Pour ce qui de délit de presse, Guylain Kazadi s’est appuyé sur la loi n° 96-02 du 22 juin 1996 en ses articles 1er et 74. “Est appelé délit de presse, toute infraction commise par voie de presse par le journaliste ou c’est le journaliste qui l’a fait commettre”.
Avec beaucoup d’exemples à l’appui, il a détaillé les infractions régulièrement commises par les journalistes notamment : la diffamation, l’imputation dommageable, l’injure publique, la dénonciation calomnieuse et l’imputation calomnieuse.
Le dernier intervenant, c’est Serges-Olivier Nkongolo. Lui s’est penché sur l’adaptation de la grille des programmes. Sa leçon a été très appréciée par les journalistes qui ont promis d’appliquer les notions apprises avant, pendant et après la période électorale pour garantir un meilleur climat de paix d’autant plus que plusieurs autres expériences des cycles électoraux ont été évoquées.
Le ministre Henry Ditunga Beya en charge des infrastructures et travaux publics représentant le gouverneur Dieudonné Pieme qui a clôturé les travaux, a recommandé aux participants d’adopter un nouveau comportement impacté par les notions apprises au cours de cet atelier.
Ainsi, les journalistes participants ont pris la décision sur initiative d’un des intervenants, en l’occurrence Gilbert Ngoyi, de mettre sur pied un réseau dont le comité provisoire a été dirigé par Bety Mukubayi coordinatrice avec comme adjoint Diaris Kindalo chargé des réseaux sociaux et Célestin Kadiandanda secrétaire rapporteur.
L’atelier de deux jours (vendredi 27 au samedi 28 janvier 2023) s’est tenu dans la salle des plénières de l’Assemblée provinciale du Kasaï. Il a été organisé dans le cadre du projet : “Renforcement de la gouvernance inclusive de la paix en RDC, province du Kasaï”. Le financement ses travaux a été assuré par l’Agence suédoise pour le développement et la coopération internationale.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe s’était déjà prononcé sur le dossier par sa réquisition d’information du 09 mars dernier, en faisant recourt à l’Inspection générale des finances (IGF), au Bureau technique de contrôle (BTC), à la Brigade judiciaire et à la Coordination nationale de la Police judiciaire pour enquêter sur les dépenses des fonds alloués aux travaux de différentes infrastructures exécutés dans le cadre du contrat chinois. Au cours de la 91e réunion du Conseil des ministres, le vendredi 17 mars dernier, Félix Tshisekedi, a démontré qu’il lit et écoute ses services, notamment les rapports révélateurs de l’inspection générale des finances (IGF).