Selon le ministre, si chaque famille du Kasaï cultive un champ, le problème de la hausse des prix sera résolu. Il fait observer que la rareté du maïs est due au fait que les grands centres dont ceux de Kamuesha et Katambaie ne sont plus approvisionnés faute d’une production suffisante .

Les producteurs n’ont pas cultivé comme à l’accoutumée. Ils se sont beaucoup plus concentrés sur d’autres activités avec comme conséquence la rareté du maïs, a-t-il fait savoir.

Le ministre provincial de l’Agriculture a, par ailleurs, déploré le fait de voir que la décision interdisant toute sortie de maïs-grain en dehors de la ville de Tshïkapa n’a pas été observée à ce jour. Il a salué ses services pour avoir intercepté un camion transportant une grande quantité de cette denrée qui tentait de sortir de la ville.

Selon lui, ce qui est important ce n’est pas d’intercepter le camion, ni d’interpeller le chauffeur mais de saisir le maïs qui doit être consommé à Tshikapa et non ailleurs parce que, soutient-il, la sortie du maïs de la ville Tshikapa est à la base de la hausse des prix.

Le ministre provincial Diallo Meba Kalumba a saisi l’occasion pour appeler de nouveau la population et les journalistes à vérifier toujours l’information à la source au lieu de se fier aux rumeurs.

Le maïs et d’autres denrées alimentaires ont connu une hausse des prix à Tshikapa depuis le début du mois de janvier.