La frontière de Kamako reste un atout pour désenclaver aussi bien l’espace Kasaï que la province du Kwilu.
La frontière de Kamako reste un atout pour désenclaver aussi bien l’espace Kasaï que la province du Kwilu.
Monsieur l’abbé Trudon Keshilemba Lamba président de la société civile de Kamako à la frontière de Kamako dans le territoire de Tshikapa @Photo Droits tiers
A l’heure où le gouvernement congolais s’investit pour améliorer le social des Congolais, la société civile forces vives de Kamako plaide pour la modernisation de cette frontière. “La frontière de Kamako peut jouer un rôle prépondérant en se fondant sur des données objectives dans le cadre du programme de connectivité avec les ports de Luanda et Lobito ainsi qu’avec toute l’Afrique australe”, a dit l’abbé Trudon Keshilemba Lamba, le président de la société civile locale.
Du côté angolais, tout est déjà prêt pour amorcer le désenclavement à partir de la frontière de Kamako. C’est pour cela que nous trouvons déjà une route asphaltée de l’Angola jusqu’à la porte frontalière de Kamako. Les ponts angolais qui sont sur la route de Kamako, ont été solidifiés pour supporter la charge des véhicules de gros tonnages. La proximité de cette frontière (7 km) avec la ville de Dundo, siège des institutions de la province de Lunda Norte, est un avantage pas le moindre, a-t-il fait savoir à Ouragan.cd.
Il a indiqué que le seul défi à relever est l’asphaltage de la route Kamako-Tshikapa pour déclencher le développement de la partie centre de la RDC. Ainsi, insiste-t-il, l’intervention des autorités congolaises s’avère importante.
Nous avons besoin de la volonté politique pour exploiter les opportunités commerciales qu’offre la frontière de Kamako aujourd’hui presque abandonnée, a-t-il déploré.
Par ailleurs, la route Tshikapa-Kandjanji présente aussi plusieurs avantages, notamment le trafic commercial entre l’Angola et la RDC. Plusieurs personnalités sociopolitiques ne cessent de plaider pour sa réhabilitation même en terre battue.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Le dossier Fortunat Biselele continue de faire couler encre et salive. Après le rejet de la demande de liberté provisoire introduite par l’ancien conseiller privé du chef de l’Etat le 6 mars dernier, ses avocats conseils en ont introduit une autre, doublée cette fois-ci d’une demande d’autorisation pour aller se faire soigner, dans la mesure où son état de santé devient de plus en plus alarmante.