Le directeur de la division du Conseil des droits de l’homme du Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’homme en RDC, Bacre Waly Ndiaye quitte la RDC en mars prochain.
Le directeur de la division du Conseil des droits de l’homme du Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’homme en RDC, Bacre Waly Ndiaye quitte la RDC en mars prochain.
La ministre d’État de la Justice et garde des Sceaux Rose Mutombo Kiese et le directeur de la division du Conseil des droits de l’homme et des procédures spéciales du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Bacre Waly Ndiaye @Photos droits tiers
Arrivé au terme de son mandat de 5 ans en République démocratique du Congo, il a présenté son bilan lors d’un entretien mardi 24 janvier à Kinshasa, avec la ministre d’État de la Justice, Rose Mutombo Kiese.
Leur échange a gravité autour des activités de lutte contre l’impunité que la division du Conseil des droits de l’homme et des procédures spéciale a menées en RDC pendant les 5 dernières années.
Waly Ndiaye a saisi l’occasion pour annoncer à la garde des Sceaux la tenue prochaine d’un atelier sur la lutte contre l’impunité et la mise en place d’une justice transitionnelle en RDC. “Je quitte mes fonctions en RDC à la fin de mars 2023. Quelqu’un d’autre sera nommé pour me remplacer. En 5 ans, nous avons réalisé beaucoup de progrès dans le cadre de la lutte contre l’impunité, notamment avec l’élaboration d’une série de stratégies provinciales sur la base de la stratégie nationale. Nous avons accompagné la mise en œuvre de ces stratégies au niveau des provinces, particulièrement au Kasaï où nous avons eu des réunions régulières avec l’auditeur des FARDC”, a-t-il déclaré.
Concernant la justice transitionnelle, une Commission provinciale de vérité, justice et réconciliation a été mise en place au Kasaï. Elle est constituée d’experts internationaux et est dotée d’une feuille de route dédiée.
“Dans cette perspective, le processus de consultation des populations est déjà opérationnel”, a fait savoir le directeur de la division du Conseil des droits de l’homme du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme sur le départ.
Il a, par la suite, relevé quelques réalisations enregistrées en RDC dans le sens de la promotion de la justice à savoir : le plan opérationnel du désarmement, réinsertion et développement, la loi sur les réparations des victimes et aussi le projet de recrutement de 2500 magistrats.
Selon le fonctionnaire international, ces réalisations constituent des bases solides qui n’existaient pas avant. Elles constituent, selon lui, une vraie révolution dans la mise en place d’un état de droit. Au passage, il a loué la collaboration qui a régné entre sa division et le ministère.
Notre collaboration était parfaite avec le ministère. Depuis le début de ce mandat, nous avons toujours travaillé la main dans la main puisque nous avons un objectif commun et les mêmes difficultés. Voilà pourquoi nous devions nous mettre ensemble pour franchir les obstacles. C’est ce que nous avons essayé de faire pendant les 5 ans, a-t-il conclu.
La division du Conseil des droits de l’homme et procédures spéciales du Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’homme avait débuté sa mission en RDC par un mandat au Kasaï. Par la suite, son a été élargi dans d’autres provinces du pays à savoir le Katanga, le Tanganyika, la province de l’Ituri ainsi que le Nord et le Sud-Kivu.
Les membres du parti politique “Les Congolais (LC)” peuvent à présent véhiculer l’idéologie du parti à leurs nombreux sympathisants disséminés à travers le pays.
Le militant Serge Mayamba de Filimbi refuse “d’être faussement accusé d’apporter les béquilles au député national Édouard Mwangachuchu”. “Je n’ai jamais alors jamais soutenu le député national Édouard Mwangachuchu”, sauf que j’ai donné mon point de vue sur mon Twitter en ces termes : “ne manipulons pas la justice car elle est indépendante, laissons la faire son travail”.