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Epenge relève l’échec de la gouvernance Tshisekedi

Prince Epenge, l’un des ténors de la coalition Lamuka, tonne encore sur Félix Tshisekedi à l’occasion de ses quatre années de gestion de la République. Le leader de l’ADD-CONGO juge désastreux le bilan du chef de l’État, étalant une à une ses principales promesses de campagne. Un pouvoir qui s’acquiert et se gère, dit-il, à la “Moziki 100 kilos”.

Par Landry Amisi

L’opposant Prince Epenge, cadre de Lamuka et proche de Martin Fayulu @Photo Droits tiers

publié le 27 janvier 2023 à 06:03:00

Epenge donne un carton rouge au régime Tshisekedi et s’enflamme du tâtonnement répétitif dans la marche du régime de l’Union sacrée de la nation. Au moment où s’amorce la cinquième et dernière année de sa mandature, Félix Tshisekedi n’a toujours pas convaincu ses opposants qui ne jurent que par son départ de la magistrature suprême. “Le bilan de quatre longues et pénibles années de Monsieur Félix Tshisekedi au pouvoir est un désastre. D’ailleurs, n’avait-il pas prévenu les Congolais en qualifiant le Congo de Mboka Ekufa – le pays est déjà mort”, introduit “l’homme du peuple”.

Pour le cadre de Lamuka, le pays est si mal géré qu’il s’apparente au “Moziki 100 kilos” c’est-à-dire, vaille que vaille, à tout hasard. Il reproche à Tshisekedi une gestion chaotique qui fait constater une prise des décisions de manière hasardeuse. “Tel un pouvoir s’acquiert, tel un pouvoir s’exerce. Il a été acquis dans la fraude et dans la corruption, il s’exerce dans la fraude et dans le détournement”, a-t-il fustigé.

La plus lourde faute de Félix Tshisekedi

La grosse faute de Félix Tshilombo aura été de dire au peuple congolais que si vous voulez la paix, acceptez de gérer vos richesses avec les pays voisins. Epenge ne pardonne pas au président de la République sa décision d’adhérer à la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC), un réseau des chefs d’État, selon lui, envieux et jaloux des richesses de la République démocratique du Congo.

Le président national de l’Action pour la démocratie et le développement du Congo se dit aussi vexé par la tempête des promesses présidentielles. “Il avait promis, je cite : d’ici la fin de mon mandat, vous aurez un pays fort et prospère”. Nous sommes à la fin de son mandat, les Congolais ont un pays faible, occupé avec en son sein des mini-États qu’on appelle pudiquement zones tampons, occupées par des Ougandais, “des Burundais, des Kényans et des Soudanais du Sud”, a-t-il stigmatisé.

L’insécurité demeure dans l’est, au nord, et maintenant dans l’ouest du Congo, constate-t-il. “Il avait promis de sortir 20 millions de Congolais de la pauvreté. Il en a plutôt enfoncé 27 millions dans l’insécurité alimentaire. Il avait dit : je vais combattre la corruption, il a fait de la corruption et des détournements de fonds publics, son sport favori. Il a désarticulé les fondements de l’État de droit qui est le principe de la séparation des pouvoirs” a encore fustigé le radical opposant.

Un président de la République qui fait tout et ne répond de rien

Au Congo, il n’existe plus qu’une seule institution fonctionnelle, argumente le cadre de Lamuka. “Il s’agit de l’institution président de la République qui décide de tout, qui oriente tout, qui exécute tout, mais qui n’est responsable de rien”, s’insurge le bras de Fayulu. Epenge se donne la peine de dérouler d’autres promesses non tenues du président Tshisekedi. “Il avait promis de faire du Congo l’Allemagne de l’Afrique sur le plan de la gestion et sur le plan de la sécurité. Il en a fait plutôt l’Afghanistan d’Afrique. Il avait dit je cite : je vais supprimer l’infraction d’offense au chef de l’État, il en a plutôt fait son arme décisive en emprisonnant tous ceux qui critiquent ses actions gouvernementales”, a-t-il affirmé.

Le président de l’ADD-Congo rappelle que le régime a fait reculer la démocratie congolaise. Il y a 5 militants de la coalition Lamuka qui sont emprisonnés au centre pénitentiaire de Makala alors que ceux qui ont détourné des millions sont en liberté et battent campagne pour la réélection de Félix Tshisekedi. Et de marteler que “les Congolais n’ont ni eau, ni électricité, ni emplois”. Aujourd’hui, a conclu le proche de Fayulu, les Congolais maudissent la date du 24 janvier qui a vu ce régime menteur installé au mépris de la volonté du peuple.

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Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.


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Le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe s’était déjà prononcé sur le dossier par sa réquisition d’information du 09 mars dernier, en faisant recourt à l’Inspection générale des finances (IGF), au Bureau technique de contrôle (BTC), à la Brigade judiciaire et à la Coordination nationale de la Police judiciaire pour enquêter sur les dépenses des fonds alloués aux travaux de différentes infrastructures exécutés dans le cadre du contrat chinois. Au cours de la 91e réunion du Conseil des ministres, le vendredi 17 mars dernier, Félix Tshisekedi, a démontré qu’il lit et écoute ses services, notamment les rapports révélateurs de l’inspection générale des finances (IGF).

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