L’objectif, a-t-il expliqué, est de mettre fin à la souffrance des entrepreneurs congolais afin de booster la classe moyenne congolaise, conformément à la vision du chef de l’Etat Félix-Antoine-Tshisekedi.

Les deux hommes d’Etat ont parlé de l’exigence faite par la Loi aux sociétés étrangères opérant dans les différents secteurs dont celui de l’électricité et de l’eau de se conformer aux exigences des lois du pays pour protéger et sécuriser les sociétés de droit congolais qui contribuent à l’assiette fiscale du pays.

Au sortir de l’audience, le DG de l’ARSP, Kashal Katemb a rappelé que face à la forte concurrence dans le secteur de l’énergie, il y a lieu de soutenir les entrepreneurs congolais.

“Il y a une forte concurrence étrangère. Il y a des sociétés étrangères qui vendent de l’électricité directement à partir de leur pays au Congo, et qui ne veulent pas collaborer avec les sociétés de droit congolais, ce qui fait que le domaine de l’électricité n’évolue pas dans le secteur privé et le peu d’entrepreneurs qui sont dans ce domaine, nous devons les encourager et les protéger sinon ils vont disparaître”, a-t-il dit.

Le numéro un de l’ARSP a, par ailleurs, souligné que la libéralisation du secteur de l’électricité et de l’eau constitue un atout majeur pour promouvoir la sous-traitance dans le secteur privé tel que voulu par le chef de l’État, Félix Tshiseked.

“Le président de la République qui a aujourd’hui voulu promouvoir la sous-traitance locale, a mis un accent sur ce point et que nous devons développer à travers nos sous-traitants, les protéger et les sécuriser pour que leurs sociétés puissent se développer”.

Sachez que le directeur général de l’ARSP a su arracher les assurances du patron du secteur de l’énergie pour un accompagnement efficient des actions envisagées en vue de l’émergence de la classe moyenne congolaise