Fayulu a préféré encenser la mobilisation des Congolais et l’implication du gouvernement français qui ont abouti à la levée des mesures restrictives imposées à la RDC lors de l’achat d’armes.
Fayulu a préféré encenser la mobilisation des Congolais et l’implication du gouvernement français qui ont abouti à la levée des mesures restrictives imposées à la RDC lors de l’achat d’armes.
Martin Fayulu, leader de l’Ecidé et ancien candidat à la présidentielle de 2018 @Photo Droits tiers
Un jour après l’adoption de cette résolution du Conseil de sécurité qui a mis fin au régime de restriction, le candidat déclaré à la présidentielle de 2023 a fait fi des efforts diplomatiques déployés par l’administration Tshisekedi.
Saluons la décision du Conseil de sécurité de l’ONU levant la mesure de notification imposée à la RDC sur l’achat d’armes. Remercions la France d’avoir présenté la résolution et félicitons le peuple congolais pour la mobilisation et la pression ayant abouti à cette victoire, s’est-il exprimé sur Twitter.
Le leader de l’Ecidé avait apprécié un jour avant, la condamnation sans ambage du Rwanda par la France. “Mais pour s’engager résolument vers la paix, les Congolais attendent aussi des sanctions exemplaires contre le régime de M. Paul Kagame, principal auteur de la déstabilisation de la RDC”, avait-il exhorté.
Mais attention, cette résolution ne remet pas en cause l’embargo sur les armes visant les groupes armés actifs en RDC, a précisé mardi Nathalie Broadhurst, représentante permanente adjointe de la France auprès des Nations unies.
Néanmoins, le Conseil de sécurité attend du gouvernement congolais au plus tard le 31 mai 2023 un rapport confidentiel détaillant « ses efforts pour assurer la sécurité, la gestion, le stockage, la surveillance et la sûreté des stocks d’armes et de munitions, ainsi que la lutte contre le trafic d’armes ».
Un cahier des charges reprenant les cas des violations de la Loi sur la sous-traitance, énumérés par la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs du Congo (FNJEC), le club des sous-traitants et la Chambre des mines, a été déposé auprès de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP).
Les organisations humanitaires nationales et internationales sont fortement préoccupées par la flambée des violences dans la province du Nord-Kivu. Des populations terrorisées manquent de tout dans les agglomérations de Kishishe et Kitshanga occupées par les terroristes du M23.