Denis Kadima pose les jalons de la fraude en baissant le nombre d’électeurs dans certaines provinces dont Kinshasa et le Kongo central, fulmine Martin Fayulu sur Twitter.
Denis Kadima pose les jalons de la fraude en baissant le nombre d’électeurs dans certaines provinces dont Kinshasa et le Kongo central, fulmine Martin Fayulu sur Twitter.
Martin Fayulu, leader du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement et candidat de son parti à la présidentielle de 2023 @Photo Droits tiers
Le candidat déclaré à la présidentielle de 2023 s’appuie sur un tableau où il a repris les dix (10) provinces de la première aire opérationnelle (Kinshasa, Kongo central, Kwango, Kwilu, Maï-Ndombe, Équateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Mongala et Tshuapa). Il démontre la stratégie de diminuer le nombre de kits dans certains coins du pays alors que le délai d’un mois retenu pour l’enregistrement des Congolais sur les listes électorales semble insignifiant. L’Est sera probablement sacrifié. Le temps imaprti par rapport au nombre d’enrôlés attendus sera difficile de satisfaire toute la demande. D’où, le piège dénoncé par Fayulu.
“On peut bien voir que pour Kinshasa et le Kongo central particulièrement, le taux d’électeurs attendus de 34 % est anormalement bas”, a-t-il fait remarquer. Et pourtant, a-t-il poursuivi, les spécialistes des élections en Afrique rapportent que le nombre d’électeurs dans un pays navigue entre 42% et 44% de la population totale.
Le leader de l’Ecidé conçoit mal que la province du Kwilu ait un taux de 41% alors que les 7 autres (hormis Kinshasa et Kongo central) ont des taux allant de 45 à 62 %, largement supérieurs à la moyenne de 42 à 44%.
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La stratégie de Monsieur Kadima : baisser le nombre d’électeurs dans les provinces favorables à la résistance et augmenter là où on peut tricher facilement et justifier la fraude, a dénoncé le candidat à la présidentielle de 2023.
Après avoir publié le calendrier électoral, le président de la CENI avait annoncé que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs débutera le 24 décembre 2022 et se fera en trois aires opérationnelles.
Chaque aire opérationnelle aura 30 jours, ce qui fera en trois aires opérationnelles 90 jours, soit 3 mois. Le prenant à contre-pied, Patricia Ndeya, rapporteure de la CENI, a rejeté le schéma Kadima. Elle a exprimé ses inquiétudes prevenant que les 30 jours par aire opérationnelle sont insuffisants pour permettre à la CENI d’atteindre le nombre d’électeurs attendus.
L’inspecteur principal provincial de la division provinciale de l’EPST|Kasaï 1 a été suspendu de ses fonctions pour une durée de trois mois.
Lamuka aile Muzito enjoint un audit indépendant sur le nombre des Kits distribués par rapport à ceux prévus pour l’opération d’enrôlement dans l’aire opérationnelle 1. Le même exercice est recommandé aussi pour les arriérés des salaires du personnel de la CENI.