A la tribune, José Mpanda a haussé le ton et dénoncé vertement l’agression rwandaise de la RDC. Applaudi pour la pertinence de son discours, le ministre congolais de la Recherche scientifique a profité de cet espace pour mobiliser les délégués d’autres pays africains afin d’isoler le régime de Kigali considéré comme le fauteur des troubles dans la région.

Rappelant le massacre de Kishishe, Mpanda a fait voir au monde que les rebelles du M23, soutenus par Kigali, constituent un véritable frein au développement du pays sur tous les plans économique, commercial, diplomatique voire même scientifique.

Par ailleurs, le représentant du président Félix Tshisekedi à ces travaux a démontré que la science peut mettre fin aux inégalités sociales. C’est dans ce cadre qu’il a proposé que les débats tournent autour du rôle que la science devrait jouer pour garantir une distribution équitable des ressources, des opportunités et des privilèges de la société qu’offre la société.

Pour sa part, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a invité les participants à faire en sorte que cette rencontre constitue un moyen de combler le fossé entre l’aristocratie et le prolétariat. C’est une façon de créer une classe moyenne. “La science pour la justice sociale exprime notre conviction que les inégalités au sein des pays et entre eux ne sont ni justes, ni durables. Cet événement inspirera une action mondiale concertée pour que la science défie et combatte les inégalités, l’injustice, la pauvreté, la destruction de l’environnement et la marginalisation”, a noté le chef de l’Etat sud-africain.

A l’initiative de l’Académie hongroise des sciences, le forum s’est proposé d’amener les pays à échanger des idées sur l’apport de la science à la société.