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300 mille hommes est le gabarit souhaité pour les FARDC

Tout dernièrement, Patrick Muyaya a livré à la presse l’information de très grande sensibilité stratégique. Dans la foulée de la conférence (briefing) hebdomadaire, le ministre de la Communication et médias a démontré la volonté de la RDC d’arriver à une armée de plus de 300.000 hommes. “Le jour où nous attendrons cet objectif de manière automatique les problèmes se régleront”, a-t-il assuré. Une ambition qui vient rassurer les nationalistes congolais dont le pessimisme grandit à la suite du déploiement au Nord-Kivu des armées de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est.

Par Ouragan

Les militaires de l’armée congolaise déterminés à chasser les terroristes du M23 et les occupants rwandais du territoire congolais @Photo Droits tiers

publié le 6 décembre 2022 à 06:45:51

Dans une émission d’analyse sur Télé 50, le journaliste Yves Buya a prévenu que “la zone tempon prendra beaucoup de temps avant de céder les territoires occupés aux Forces armées de la RDC”. Et de suggérer : “Recrutons des mercenaires qui vont tuer ces M23 et qu’on les paie. L’armée kényane n’est pas un partenaire sûr”, a-t-il averti. Point de vue rencontré par un autre journaliste spécialiste des questions politiques, Edmond Izuba. “Ces militaires sont bien préparés pour occuper notre pays. Ils ont étudié le sol et le sous-sol de la RDC.”

La présence des troupes étrangères à l’aéroport de Goma crée une psychose au sein de la population. Les enjeux sont économiques. La RDC n’a pas d’alliés, c’est une évidence. On est en train d’affaiblir le Congo sur le plan économique. La guerre a créé tellement d’enjeux diplomatiques que tous les voisins envient la RDC. Les militaires UPDF sont venus sécuriser l’exploitation du pétrole sur le corridor du lac Édouard. Des pays comme la Grande-Bretagne et les États-Unis qui financent la visibilité internationale du Rwanda, sont complices, dénonce un cadre de Lamuka. Voilà comment l’ONU gonfle la menace du M23 comme étant une armée sophistiquée. Le Congo n’a pas d’amis. “Le Kenya est dans le lithium. Une mise en scène qu’on crée sur le Congo pour nous fragiliser”, a-t-il développé.

Une armée de puissance pour vaincre terroristes et criminels gouvernementaux

Pour Joël Cadet Ndanga, les Congolais doivent cultiver la psychologie de guerre. Car, soutient-il, la force de la RDC, c’est l’unité nationale. “Regardez les neuf pays qui nous entourent, plusieurs sont gérés par des militaires. Il nous faut constituer une psychologie de guerre pour éviter que chaque fois on nous impose un dialogue et pas au Rwanda, à l’Ouganda et au Burundi”, a-t-il soutenu. Les revendications de l’actuel M23 avaient été rencontrées par Mzee et par Joseph Kabila, explique-t-il, considérant que les pays voisins exagèrent dans le dilatoire. Pour Charlequint Kanku, n’eussent été les infiltrations cancérigènes des FARDC, aucun État ne tousserait : “Il y a des gens ici qui se réclament Congolais mais qui ont le cœur au Rwanda. Je ne fais pas confiance à l’Ouganda, elle fait partie des ennemis, c’est un pays agresseur”, réplique-t-il.

Dans ce contexte se greffe un terrorisme d’État devenu un bras nourricier des pays voisins. Il s’agit du M23, vanté par le patron de l’ONU, Antonio Guterres. La dernière bourde terroriste du fils de Yoweri Kaguta Museveni est scandaleuse. Le général Muhoozi Kainerugaba fort du soutien des américains est allé beaucoup trop loin dans l’apologie du terrorisme : “Si j’étais encore CLF, je rencontrerais immédiatement le général Makenga. C’est un grand combattant et je suis sûr que nous nous comprendrions”, a-t-il écrit sur Twitter le 3 décembre 2022. Un soldat déséquilibré qui est utilisé par son père (le roi de l’Ouganda) pour narguer les Congolais. C’est à cela qu’une armée puissante viendra répondre en toute efficacité.

Les FARDC affaiblies à dessein par la communauté internationale

Tout a été mis en place pour laisser à la RDC une armée vermoulue. Outre les infiltrations au service des agresseurs, la RDC est empêchée de s’armer. “Tous les États voisins ont été préparés à humilier le grand Congo, insulter son peuple et minimiser ses capacités morales et intellectuelles”. Si les FARDC ont surpris le monde en 2013 avec les prouesses militaires des généraux Mamadou Ndala, Lucien Bahuma et autres, c’était suite à la révolte intelligente qui permît de doter l’armée sans passer par la procédure que l’ONU n’impose qu’à certains. Le président Museveni hausse son mépris vis-à-vis de la RDC, un pays qu’il déstabilise depuis un quart de siècle. “Le principal problème au Congo, c’est la circulation d’armes illégales. Depuis 1960. D’abord celles venant des rebelles étrangers et Codeco. Ces groupes peuvent facilement être battus, si nous joignons nos forces”, a-t-il ironisé. Une insubordination désagréable à l’endroit d’un pays (la RDC) qui lui a tout donné. Un climat voulu d’affaiblissement qui offrirait toutes les conditions à l’arbitraire. C’est ce qui expliquerait l’accueil triomphal du chef Maï-maï Janvier Karairi Buingo, président du mouvement armé APCLS (Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain) le lundi 28 novembre 2022 dans le Masisi (Nord-Kivu).

Armé jusqu’aux dents, le résistant a voulu offrir ses services pour combattre les troupes rwandaise et ougandaise du M23. Pas question pour l’armée d’accepter pareille offre de lors que lui et ses hommes doivent être démobilisés. De plus en plus, des Congolais s’indignent et exigent un sursaut patriotique et une révolution militaire afin de redorer le blason terni des Forces armées de la République démocratique du Congo.

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