Le président rwandais n’a pas fait le déplacement de la capitale angolaise (Luanda), où il était attendu pour prendre part au mini-sommet sur la crise entre son pays et la RDC.
Le président rwandais n’a pas fait le déplacement de la capitale angolaise (Luanda), où il était attendu pour prendre part au mini-sommet sur la crise entre son pays et la RDC.
Paul Kagame, le président rwandais a brillé par son absence au mini-sommet de Luanda @Photo Droits tiers
L’attente a été longue. Finalement, Paul Kagame a brillé par son absence. Lors des travaux, le président rwandais s’est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères, Vincent Biruta. Un acte que la majorité des Congolais considèrent comme un sabotage. « Pourquoi il n’a pas voulu se rendre à Luanda ? En posant un tel acte, il se culpabilise davantage et nous pensons que la diplomatie congolaise commence à payer et l’homme fort de Kigali se sent coincé », a souligné expert en sciences politiques. Pour certains observateurs, Kagame a juste voulu payer Kinshasa avec la monnaie de sa pièce, en réfusant de se rendre à Nairobi. La population congolaise est fatiguée d’innombrables pourparlers qui n’aboutissent pas alors que sur les fronts, les armes continuent de crépiter.
Des combats se sont poursuivis mercredi 23 novembre 2022 entre l’armée congolaise et les terroristes du M23 dans le village Kishishe, à environ 3km du chef-lieu du groupement de Bambo, chefferie de Bwito (Nord-Kivu). Les affrontements à l’arme lourde ont suscité la panique au sein de la population riveraine de Bukombo, Birambizo et de Kirima, chefferie de Bwito (Nord-Kivu).
Une chose est vraie. Paul Kagame tord le cou aux recommandations des organisations de la sous-région, qui exigent à son armée comme à ses supplétifs du M23, le retrait sans condition du sol congolais. Même le Conseil de sécurité de l’ONU a, dans une déclaration de presse publiée tout récemment, appelé “les groupes armés à s’inscrire dans le schéma de la paix. Ses membres ont reconnu les mesures prises pour opérationnaliser la Force régionale.” Le déploiement des forces du Burundi et de l’Ouganda demontre l’importance de la protection des civils, de la coordination et du partage d’informations avec la MONUSCO.
Le fils du chef de l’Etat ougandais Yoweri Museveni, Muhoozi Kainerugaba, a affirmé qu’il enverrait des troupes ougandaises pour défendre Moscou en cas de menace “impérialiste”.
Le fonceur Salomon Kalonda a déjà mis le pied à l’étrier en prévision des prochaines joutes électorales. En baliseur, le haut représentant de Moïse Katumbi pour le grand Kivu est arrivé vendredi à Goma et s’apprête à prêcher son mentor.