La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié samedi dernier le calendrier des futures échéances électorales de décembre 2023, vingt-quatre heures à peine après des nominations dans la petite territoriale.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié samedi dernier le calendrier des futures échéances électorales de décembre 2023, vingt-quatre heures à peine après des nominations dans la petite territoriale.
Des bourgmestres des communes et leurs adjoints et des administrateurs de territoires appelés à remplacer des édiles en fonction, certains aux commandes de leurs entités depuis plus d’une décennie, les élections urbaines, municipales et locales n’ayant jamais été organisées au cours des trois cycles électoraux antérieurs inaugurés en 2006. Simple coïncidence ou hasard de calendrier, la concomitance des annonces n’en laisse pas moins dubitatif.
Concernant les nouveaux bourgmestres désignés par ordonnance présidentielle, l’urgence ne se justifiait pas, à une année seulement de l’élection de leurs successeurs. L’entrée en fonction des nouveaux animateurs des Entités territoriales décentralisées (ETD), puisés dans les strates de l’Union sacrée apparaît comme une stratégie destinée à accompagner une démarche électorale par avance biaisée, la Centrale électorale étant au centre d’une profonde controverse portée par les oppositions qui l’accusent de préparer un tripatouillage électoral à grande échelle, et ceux qui restent perplexes par la qualité même des nouveaux promus, ne justifiant d’aucun parcours dans l’administration publique, et n’ayant pour seul mérite que la fidélité à l’ « Autorité morale » de l’UDPS, et des années passées dans d’interminables discussions au soleil ardent des « parlements debout ». D’autant plus qu’il n’est pas rare de trouver parmi les nouvelles autorités des jeunes gens à peine sortis de l’adolescence.
Au moins une chose est quasiment certaine : il est fort à parier que les élections des conseillers municipaux devant élire à leur tour les bourgmestres et administrateurs soient tenues, selon le calendrier de la CENI. La simple raison que cette dernière reste confrontée à l’épineuse question du financement du processus électoral, ne jouissant pas d’une autonomie financière dépendant du bon vouloir du ministre des Finances et de l’Inspection générale des finances.
Comme au cours des scrutins de 2006, 2011 et 2018, le bureau de la CENI devra se déterminer, et opérer un choix des priorités qui verraient les municipales, urbaines et locales être renvoyées aux calendes grecques. Avec pour conséquence que les bénéficiaires des dernières nominations auront encore de beaux jours devant eux, et en poste pour remplir une mission qu’eux seuls connaissent.
Lors de sa visite en Allemagne, le député provincial Daddy Kangudia a présenté les opportunités d’investissement de sa province aux hommes d’affaires allemands.
Au total, 406,1 milliards de francs congolais des recettes fiscales ont été mobilisés en 2024, dont 238,9 milliards par la Direction générale des impôts (DGI) et 167,2 milliards par la Direction générale des douanes et accises (DGDA), en République démocratique du Congo, selon la Banque centrale du Congo citée par l’Agence congolaise de presse.
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