Le mémorandum de la Dynamique progressiste révolutionnaire (DYPRO) du mardi 8 novembre 2022 ne transige, ni ne négocie avec les bourreaux lointains de la République démocratique du Congo. Destiné aux Nations unies comme aussi aux gouvernements des États-Unis d’Amérique et de la Grande-Bretagne, le message des dirigeants, cadres et militants de la DYPRO souligne le fait que “l’orchestration des troubles dans la région des Grands Lacs via le Rwanda de Paul Kagame et l’Ouganda de Yoweri Kaguta Museveni est décidée par les États-Unis d’Amérique, la Grande Bretagne et certains États membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations unies”.

Washington, Londres et New-York, désolidarisez-vous de Kagame

La DYPRO a marché jusqu’aux portes des ambassades des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la Monusco pour inviter les gouvernements de ces deux pays et de l’organisme onusien à prendre dorénavant conscience du degré inédit de la sauvagerie humaine infligée aux millions des Congolais par le Rwanda et l’Ouganda depuis plus de 26 ans à travers le même projet consistant principalement à “déstabiliser la République démocratique du Congo, y semer mort et désolation, dominer les populations autochtones, piller les ressources naturelles et désacraliser la vie humaine par des massacres successifs des propositions civiles”.

Pour Maître Constant Mutamba Tungunga, le Rwanda et l’Ouganda visent principalement à “faire régner en RDC une culture de la corruption et de terreur généralisée et à détacher une partie de la RDC pour y instaurer un État imaginaire et consacrer la balkanisation de la République démocratique du Congo”. Mutamba invite les États-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne à évaluer les affres de toutes les guerres infligées à la RDC et au peuple congolais ayant causé plus de douze millions de morts humaines. “Ces hécatombes successives qui dépassent de très loin toutes les tragédies des massacres connus dans l’humanité, ne sont plus que des génocides mais des phénomènes savamment planifiés en vue d’exterminer, raser et faire disparaitre tout un peuple de la surface de la terre”, ont déclaré les membres de la plateforme de l’opposition. Le jeune leader exige que les gouvernements, institutions d’influence et services des États-Unis d’Amérique, de la Grande-Bretagne et des Nations unies, tirent urgemment les conséquences de l’avalanche des drames imputables aux régimes dictatoriaux et coloniaux du Rwanda et de l’Ouganda.

A cet égard, il insiste pour “qu’une action urgente de retrait des troupes rwandaises et ougandaises soit convoquée et que les deux États s’atrophient militairement pour favoriser un retour à la normale entre Etats dans la région”.