Il n’y a plus de doute. Les élections auront bel et bien lieu en 2023. Le gouvernement s’engage à tenir le délai constitutionnel. Pour preuve, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi assure avoir décaissé 400 millions $ en faveur de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le président de la commission électorale, Denis Kadima sous pression d’organiser les élections en 2023 @Photo Droits tiers
Réagissant jeudi 27 octobre 2022, à Ouragan.cd, Me Carlos Mupili, coordonnateur de l’Educiel, a indiqué qu’avec le décaissement de 400 millions de dollars américains à la centrale électorale, tout glissement sera “artificiel”. L’équipe Kadima n’a plus de raison pour justifier un quelconque glissement, dit-il car l’exécutif, selon lui, a manifesté sa bonne foi d’organiser les élections dans le délai imparti.
L’activiste rappelle qu’avec environ 400 millions $, la Commission électorale indépendante (CEI) de l’Abbé Apollinaire Malumalu et de Norbert Basengezi avait organisé en moins de 18 mois en 2006, l’enrôlement général, le vote référendaire, les élections législatives nationales et provinciales ainsi que la présidentielle à deux tours.
En 2011, la CENI de Révérend Ngoyi Mulunda et du professeur Djoli avec un budget d’environ 500 millions $ a organisé pendant 8 mois seulement l’enrôlement général des électeurs, les élections présidentielle et législatives nationales.
La campagne de sensibilisation à l’identification et l’enrôlement des électeurs a été officiellement lancée par l’actuelle direction de la commission électorale. Le calendrier électoral sera publié en novembre prochain, a promis également le bureau de la centrale électorale. Un véritable challenge pour l’équipe Kadima qui n’attend, selon un membre de la plénière, ménager aucun effort pour ce faire.