Les prestataires de la riposte contre le Covid-19 ont obtenu du ministère des Finances le paiement sans conditions de 8 mois d’arriérés de leurs primes.
Les prestataires de la riposte contre le Covid-19 ont obtenu du ministère des Finances le paiement sans conditions de 8 mois d’arriérés de leurs primes.
Un groupe d’agents de la riposte contre le Covid-19 @Photo Droits tiers
Les agents de la riposte contre le Covid-19 ont obtenu gain de cause après avoir organisé un sit-in devant le bâtiment du ministère des Finances pour exiger le paiement de leurs arrièrés de primes. Selon un des manifestants qui a livré mardi 18 octobre 2022 cette information à Ouragan.cd, le gouvernement congolais leur doit au total 12 mois d’arriérés de primes Covid. D’ailleurs, la majorité d’entre eux, ont été remerciés sans avoir leur argent en dehors de promesses.
Le gouvernement nous avait dit à l’époque qu’il réduisait l’effectif des agents de la riposte contre le Covid-19 par manque de moyens financiers. Déjà à l’époque, nous avions des arriérés de primes. Nous sommes d’accord pour partir, mais que le gouvernement nous donne notre dû. Nous sommes contents d’avoir obtenu la paie de ces 8 mois sans palier. Les 4 mois restants, nous allons voir ça après, a déclaré un agent de la riposte fin contrat.
Depuis plus d’une année, les agents de la riposte connaissent des irrégularités dans la paie de leurs primes. Après concertation avec l’exécutif, il avait été convenu que le gouvernement paye 8 mois de primes, mais quelle a été la surprise d’entendre dire qu’ils ne pourront recevoir que 4 mois. Ce que les agents n’ont pas digéré et ont décidé de protester.
Nous voulons juste que l’engagement pris soit respecté c’est-à-dire qu’on nous paie 8 mois. Nous sommes contents que la vice-ministre des Finances ait accepté de nous payer. Nous attendons jusqu’à mercredi, s’il n’y a toujours rien, nous allons revenir ici, a ajouté cet ex-agent de la riposte contre le Covid-19.
Au plus fort de la pandémie du Covid-19 entre 2020 et 2021, le gouvernement congolais avait déployé d’énormes moyens matériels et humains pour faire face à la flambée de l’épidémie. Depuis le début de cette année, la courbe épidémiologique n’a cessé de baisser jusqu’à perdre toute dangerosité. L’exécutif central avait alors décidé de réduire les équipes, mais ces dernières enregistraient déjà des arriérés de primes.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Jamais un acteur politique n’a été giboyé comme Moïse Katumbi Chapwe. Depuis son retour d’exil, il est sous haute surveillance pour ses ambitions électorales. Son divorce politique avec l’Union sacrée de Félix Tshisekedi n’a fait qu’empirer sa situation. Stigmatisé pour les origines juives de son père, il a subi à la fois plusieurs interdictions de mouvement et des attaques physiques sur sa résidence. Même ses collaborateurs n’échappent pas au châtiment. Et comme prise de finition du pouvoir, la défunte loi Tshiani très mal enterrée vient d’être exhumée des décombres.