Les révélations sont accablantes au moment où la population attend à Mbuji-Mayi l’arrivée du chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi à la 8ème session du Forum Makutano. Interrogés dimanche 15 octobre par Ouragan.cd, certains parents et cadres de la société civile lancent une sonnette d’alarme au gouverneur de province Patrick Kabeya pour qu’il signe l’arrêté. Question de mettre fin aux accusations visant la direction provinciale de l’Epst et le gouvernorat d’être complices de la souffrance des enseignants Nouvelles Unités et Non Payés qui vivent que des frais de parents.

Qu’est ce qui bloquerait la sortie de cet arrêté. Un inspecteur du secondaire qui a requis l’anonymat pense que le problème réside sur la clé de répartition proposée au gouverneur par le comité provincial de l’Epst. Ce qui aurait poussé le chef de l’exécutif provincial à ne plus signer le texte en attendant de se conformer aux instructions du ministre national de l’Epst Tony Mwaba, qui dans une note circulaire, a rappelé que les frais perçus au secondaire restent à l’école.

Le week-end dernier, les délégués du Syndicat national des écoles conventionnées catholiques ont tenu une assemblée générale, appelant le gouverneur de province à signer l’arrêté avant le déclenchement de la grève mercredi prochain car, selon eux, trop, c’est trop, a déclaré Médard Cipata Mazamba, secrétaire provincial de synecat.

Dans un message radiophonique la semaine dernière, l’inspectrice principale provinciale, Véronique Atandjo Onokoko avait appelé aussi les enseignants à la patience, assurant que l’arrêté devrait être signé avant la fin de la semaine. Mais, le message n’a pas dissuadé les professionnels de la craie, car jusque-là, les doutes persistent quant à la sortie de l’arrêté sur les frais. Patrick Kabeya est appelé à jouer le rôle d’un bon père de famille.