Médecins et techniciens anesthésistes réanimateurs congolais ont célébré samedi 15 octobre 2022 à Kinshasa la journée internationale leur dédié.
Médecins et techniciens anesthésistes réanimateurs congolais ont célébré samedi 15 octobre 2022 à Kinshasa la journée internationale leur dédié.
De gauche à droite, docteur Stéphane Mutombo, président national de la SARDC, Wivine Nsiala, présidente a.i de la CNTAR, professeure Berthe Barhayiga du département de réanimation des CUK @Photo Ouragan.cd
Une journée scientifique a marqué l’évènement. Placée sous le signe de l’unité, la manifestation a réuni les membres du Conseil national des techniciens anesthésistes réanimateurs (CNTAR) et ceux de la Société d’anesthésistes réanimateurs (SARDC) à l’amphithéâtre de l’église Fatima.
A l’occasion, les participants ont exprimé leur détermination à consolider l’unité pour leur intérêt commun. La journée étant célébrée sous le thème : méditation sécuritaire égale à la sécurité du malade, docteur Berthe Barhayiga, professeur au département de réanimation des Cliniques universitaires de Kinshasa a appelé à plus d’unité et d’entente entre membres de la corporation pour que les patients bénéficient des prises en charge de qualité.
Médecins et techniciens doivent travailler dans un climat d’entente et d’amour car ils sont collaborateurs. Ils doivent être tous animés par le souci de prodiguer des soins de qualité aux malades et pour l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles. L’harmonie doit régner entre les deux catégories de professionnels de santé. Je salue ce jour car pour la première fois, médecins et techniciens se sont mis ensemble pour réfléchir sur l’avenir de leur corporation. Désormais, ce sera pareil, entre techniciens et médecins anesthésistes réanimateurs, a fait savoir la professeure Berthe Barhayiga.
Pour sa part, la présidente ad intérim de la CNTAR, Wivine Nsiala a souligné la nécessité d’améliorer la sécurité de l’anesthésiste dans le monde où plus de 70 pays ont moins de 5 anesthésistes pour 100 habitants. La RDC n’échappe pas à cette situation de carence, avec près de 1000 anesthésistes pour environ 100 millions d’habitants dont moins de 80 médecins anesthésistes formés.
Wivine Nsiala a relevé aussi les difficultés techniques auxquelles fait face l’anesthésiste dans l’exercice de son travail. Notamment le manque de matériel, la carence en oxygène, bref un plateau technique inadapté empêchant ce professionnel de santé de remplir ses tâches correctement.
Le président de la société d’anesthésistes réanimateurs de la RDC, le docteur Stéphane Mutombo a rappelé les défis en termes de ressources humaines et matérielles que le pays a besoin. Les anesthésistes espèrent être appuyés par l’État pour offrir les soins de qualité et la sécurité aux malades lors des interventions chirurgicales.
Il faut noter que cette journée scientifique a eu pour thème, “Anesthésie au centre de la médecine moderne en RDC”. Elle a été marquée par trois interventions, lesquelles ont tourné autour des sous-thèmes suivants : le principe d’autonomie professionnelle des anesthésistes réanimateurs, la médecine péri-opératoire et l’anesthésie mais aussi la gestion des incendies dans les institutions sanitaires.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Une quinzaine de personnes ont été tuées ces deux derniers jours par deux groupes armés en Ituri, province du nord-est de la République démocratique du Congo où, selon l’ONU, plus de 300 civils ont été massacrés depuis début décembre, a-t-on appris jeudi de sources locales.