Le retrait d’Adrien Quatennens de la coordination de La France insoumise, après avoir avoué des violences conjugales, est vue par les parlementaires socialistes comme une décision nécessaire, mais qui ne doit pas entraver l’action de la Nupes.
Le retrait d’Adrien Quatennens de la coordination de La France insoumise, après avoir avoué des violences conjugales, est vue par les parlementaires socialistes comme une décision nécessaire, mais qui ne doit pas entraver l’action de la Nupes.
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a donné le ton dimanche soir devant des militants bretons et des élus, pour le début des journées parlementaires à Rennes : “La décision de mise en retrait d’Adrien Quatennens était la seule réponse possible qui soit en cohérence avec ce que nous défendons sur les violences faites aux femmes”.
Je comprends que ce soit difficile et que les liens d’amitié finissent parfois par se superposer avec ce qu’est l’intérêt collectif, mais c’est un combat que nous menons depuis des années, celui du respect des femmes et donc ce message doit passer. Il faut qu’il n’y ait aucune exception, a martelé M. Faure.
Les parlementaires socialistes sont sur la même ligne : “On ne peut plus tolérer que des responsables politiques qui ont commis des violences, notamment sur des femmes, restent en responsabilité dans un parti”, estime le député du Calvados Arthur Delaporte.
Est-ce qu’il doit quitter son mandat de député? “Je pense que reconnaître (la violence) doit l’amener à y réfléchir”, ajoute-t-il, rappelant toutefois que “la Nupes a été créée pour dépasser les polémiques”.
“Comme on dit, +pour monter au cocotier, il faut avoir le cul propre+”, analyse un sénateur, qui pense que l’avenir politique du député du Nord est compromis : “A chaque fois qu’il sera sur un plateau télé, tout le monde verra la gifle”, que le député a reconnu avoir administrée à son épouse il y a un an.
Pour une autre sénatrice, “c’est d’abord à LFI d’en tirer les conséquences. Cela aura des conséquences pour le mouvement, car c’était le dauphin de Mélenchon”.
Ça élimine celui qui était le plus apte à prendre la suite. Les autres sont moins forts. Ils vont être embêtés, abonde un député.
“Peut-être que les Insoumis vont se rendre compte qu’il y a des ressources à l’extérieur de leur formation, et que certains socialistes, (Olivier) Faure, (Boris) Vallaud sont aptes à porter la dynamique collective”, ajoute-t-il, en martelant cependant : “On ne peut pas laisser ce sujet être celui de la discorde”.
“Adrien Quatennens a tout intérêt à se mettre en retrait, mais je ne suis pas pour exploiter cette affaire” et en tirer partie, défend le député des Pyrénées-Atlantiques Inaki Echaniz.
“On n’est jamais fort sur le malheur des autres”, renchérit le sénateur Patrick Kanner.
Pour lutter contre les embouteillages monstres qui rendent la circulation très difficile et paralysent parfois les activités socio-économiques, la police de Kinshasa a opté pour l’usage des drones de surveillance.
La présence du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait même été annoncée au port maritime de Boma pour la réception de trois premiers navires. C’était donc du sérieux. Hélas, pratiquement 5 ans se sont écoulés. Avis d’experts, les grands transporteurs mondiaux, dont Maersk, CMA-CGM, PIL, feraient subtilement blocage.
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