Le ministre de l’Industrie a promis son accompagnement aux responsables de la société Eggs For Congo (EFC) qui veulent installer un abattoir industriel et une ferme d’une capacité de production annuelle de 5 millions des sujets parentaux.

Actuellement, l’entreprise produit près de 30.000 poussins dans la commune de la N’sele (partie Est de la capitale). Elle a même introduit la souche “sasso” avec un double usage notamment : la ponte et la chair.

En février dernier, les mêmes investisseurs avaient déjà eu des échanges fructueux avec le patron de l’Industrie autour du même dossier. En son temps, Julien Paluku et son collègue de la Pêche et Élevage, Adrien Bokele leur avaient demandé de s’activer pour la matérialisation de ce projet qui existe depuis 2014. L’ex-gouverneur du Nord-Kivu insiste désormais sur la mise en place d’un chronogramme sérieux.

Notre mission a deux buts essentiels : renforcer l’entreprise d’élevage qui existe déjà. EGGS FOR Congo a le potentiel de produire des poussins d’ici un an. Ça suppose, elle doit renforcer l’équipement, créer un centre de formation pour assurer la formation de futurs élèves. Pour la deuxième étape, c’est évaluer la filière qu’il faudra mettre en place pour permettre d’avoir une partie de l’autosuffisance de la production de la viande de volaille à consommer, les assurances des investisseurs aux membres du gouvernement Lukonde pour la concrétisation du projet lors des échanges de février.

D’après les dirigeants d’Eggs For Congo, ce projet s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire et la réduction des importations des produits avicoles en RDC. Ainsi, à travers le monde, la viande et les œufs de volailles font partie de denrées d’origine animale les plus consommées.