Le Direct
Radio

Mboso tente péniblement de défendre le bureau Kadima

Dans sa communication lors de la rentrée parlementaire de septembre ce jeudi 15, Christophe Mboso est longuement revenu sur la santé du processus électoral congolais. Pour lui, un consensus est possible autour de Denis Kadima, un avis qui n’est plus audible aux oreilles des opposants.

Par Jeanric Umande

Kadima, le président de la commission électorale contesté comme aussi le processus électoral qu’il pilote. @ Photo Droits tiers Denis.

publié le 16 septembre 2022 à 07:41:23

“Le monde nous regarde. L’Afrique nous observe, nos compatriotes nous interrogent. Le Dieu Tout Puissant a doté la République démocratique du Congo de grandes étendues des terres arables et riches, de grandes étendues des cours d’eau, des eaux douces et des forêts, des ressources de la biodiversité variées”, a développé le président de la Chambre basse du Parlement pour motiver gouvernants et gouvernés dans un nouvel élan de gestion responsable de la chose publique. Il se fait malheureusement que tout décollage économique de la République démocratique du Congo est lié à une bonne gouvernance électorale. Or, le processus a du plomb dans l’aile. L’actuel bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dirigé par Denis Kadima Kazadi patauge et ne convainc personne, à part quelques fanatiques et opportunistes.

Pour le président de l’Assemblée nationale, rien ne devrait inquiéter. “En application des dispositions pertinentes de la loi organique sur la CENI, les membres actuels de cette institution d’appui à la démocratie ont été entérinés par notre Chambre et investis par le président de la République conformément à la loi”, a-t-il affirmé. Très conscient de l’enlisement du cycle électoral en cours par manque de consensus, Christophe Mboso veut croire à une possibilité de construire le consensus. “Nous sommes tous conscients que la question électorale continue à diviser la classe politique et croyons fermement en la capacité des Congolais à transcender leurs divergences pour que ces élections se tiennent dans un climat apaisé, pacifique et sans exclusion”, a exhorté le speaker de la Chambre basse.

Mboso tente douloureusement de sauver Kadima menacé de destitution

Le contexte est extrêmement délicat, reconnaît la Commission d’intégrité et médiation électorale (CIME), structure de la plateforme des confessions religieuses engagée depuis quelques jours dans un plaidoyer authentique pour une sortie de crise sécuritaire et électorale en République démocratique du Congo. La CIME rencontre les acteurs politiques et sociaux, écoute les différentes sensibilités et recueille des avis et considérations des uns et des autres en vue de solutionner la crise. Mais l’initiative ne semble pas être du goût de Christophe Mboso. Lui, qui fut à la manœuvre pour valider en toute précipitation non respectueuse de la procédure, les candidats aux différents postes à la centrale électorale. “Dans ce contexte, je salue les initiatives de consultations prises par le Bureau de la CENI avec la classe politique et les acteurs de la société civile en vue de créer les conditions d’un consensus autour de la question électorale“, a-t-il laissé entendre.

Alors que la majorité de la classe politique congolaise dénonce une violation répétée des textes et des procédures dans le processus de réforme électorale, le président Mboso s’en félicite et veut pousser la machine à un engrenage. “Ceci prouve à suffisance que les récentes réformes électorales garantissent les conditions d’un processus électoral libre et crédible”, a-t-il déclaré. Enchaînant sur la question de la répartition des postes au vu de la CENI, Christophe Mboso ignore totalement les différentes marches de protestation organisées par le passé à la suite de son forcing mal jugé dans ce dossier. “Il sied de souligner que cette répartition des postes a été opérée de façon consensuelle avec toutes les forces politiques représentées à l’Assemblée nationale. En application des dispositions de la nouvelle loi organique sur la CENI, le bureau de l’Assemblée a soumis le mardi 13 juillet 2021 à l’assemblée plénière le calendrier du processus de désignation de nouveaux membres de cette institution d’appui à la démocratie“, fin de citation. Une communication mal digérée dans les états-majors des grandes formations politiques de l’opposition.

Nos tags

Élection
Ceni
Politique
GUERRE
Agression
Culture
Économie

Dans un mémorandum adressé au président de la République, Félix Tshisekedi, les jeunes entrepreneurs sous-traitants de trois grandes provinces minières de la RDC, à savoir le Lualaba, le Haut-Katanga et le Haut-Uele ont exprimé leur colère, dénonçant la gourmandise exagérée du patronat congolais. Et pour cause, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) tient à s’accaparer de l’exécution des marchés dans les entreprises principales au mépris des autres corporations des entrepreneurs alors qu’elle n’est qu’une Asbl comme toutes les autres .


Diplomatie

Le président français a appelé mardi, au respect de l’intégrité territoriale de la RDC lors d’un échange téléphonique avec son homologue rwandais Paul Kagame, qu’il a aussi invité à renouer le dialogue avec le président congolais, Félix Tshisekedi.

Taux de change

DeviseCDF
1 Dollar Usa2,765.00 CDF
1 Euro2,944.45 CDF
1 Yuan381.95 CDF
1 FCFA4,52214 CDF

Appel d'offres

Attribution du marché : Acquisition et livraison de 25.000 téléphones mobiles “portables”


offres d'emploi

logo

2022© Ouragan.cd Tous droits réservés.

Ouragan cd




2022© Ouragan.cd Tous droits réservés.