Le ministre Bokele Djema Adrien a souligné, dans un message à la nation mardi 27 septembre, que la nécessité de prévenir la rage humaine par la vaccination des chiens est très économiquement bénéfique que le traitement post-exposition qui coûte 25 fois plus cher. Il a fait observer que la rage est une pathologie meurtrière transmissible à 99% par le chien, qui tue une personne toutes les dix minutes dans le monde dont 40% des enfants de moins de 15 ans.

Ainsi, pour éliminer cette pathologie, dit-il, la stratégie la plus efficience et efficace est basée sur une trilogie. Il s’agit de vacciner plus de 70% des chiens, sensibiliser des parties prenantes sur la prévention de la rage ainsi que la prophylaxie post et pré-exposition à la rage. Voilà pourquoi, le numéro 1 de la Pêche a appelé les membres du gouvernement à s’impliquer totalement dans la mise en oeuvre du plan d’action de lutte intégrée contre la rage humaine transmise par les chiens, les municipalités pour la gestion rationnelle des immondices, points d’attraction par excellence des chiens errants, les propriétaires des chiens pour la gestion responsable de leurs bêtes, les professionnels de santé pour une gestion intégrée selon l’approche “Une santé” avant, pendant et après l’exposition à la rage ainsi que la communauté congolaise à la prudence face à cette zoonose meurtrière.

Le ministre Bokele Djema a, par ailleurs , précisé que cette 16ème édition est célébrée en RDC dans un contexte particulier du démarrage de la mise en oeuvre du plan d’action de lutte intégrée contre la rage humaine transmise par les chiens développé suivant l’approche “Une santé” en 2019 tel que recommandé par la tripartite : OMS-OMSA et FAO. Il a souligné que cette édition est placée sous le thème : “Une seule santé, zéro mort” tiré de l’appel lancé par le consortium de l’OMS, OMSA, FAO et Alliance globale contre la rage, à savoir : “Unis tous contre la rage”. Il s’agit donc d’une interpellation sur la nécessité de mutualiser nos efforts pour éliminer la rage d’ici 2030.