La 15ème épidémie de la maladie à virus Ebola appartient désormais au passé. Le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, Jean-Jacques Mbungani a annoncé officiellement la fin de cette épidémie le mardi 27 septembre 2022.
La 15ème épidémie de la maladie à virus Ebola appartient désormais au passé. Le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, Jean-Jacques Mbungani a annoncé officiellement la fin de cette épidémie le mardi 27 septembre 2022.
Le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, Jean-Jacques Mbungani @Photo Droits tiers
L’épidémie déclarée depuis le 16 août 2022 dans l’aire de santé de Butanuka dans la zone de santé de Beni au Nord-Kivu n’aura duré qu’un mois et 12 jours, grâce à l’expertise des équipes de santé de la RDC et des partenaires, notamment l’Organisation mondiale de la Santé. Après l’annonce officielle du premier cas, le gouvernement a tout de suite déclenché le dispositif de riposte.
Les acquis de précédentes épidémies ont été aussi pour beaucoup dans la gestion de cette épidémie qui a resurgi pour la 4ème fois au Nord-Kivu et pour la 3ème fois dans la ville de Beni.
Le patron de la Santé publique a salué l’engagement du président de la République Félix qui s’est investi pour barrer la route à cette nouvelle épidémie. Il a aussi loué l’implication des professionnels de santé au niveau provincial qui ont réussi à faire face à cette urgence sanitaire. “Cette épidémie, la 15ème dans notre pays, la 4ème dans la province du Nord-Kivu et la 3ème dans la ville de Beni est survenue seulement 8 mois après la précédente dans la même contrée. Grâce aux acquis des précédentes épidémies et l’accompagnement de la province et du gouvernement central, l’expertise des équipes locales et leur professionnalisme, le pays a réussi à contenir l’épidémie dans les limites de l’aire de santé de Butanuka dans la zone de santé de Beni. Cette résurgence a bénéficié de l’attention particulière du chef de l’État Félix Tshisekedi qui a chargé le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention à travers la Direction générale de lutte contre la maladie à apporter toute l’expertise technique nécessaire à l’équipe provinciale et aux équipes locales dans la riposte à cette résurgence. Après 42 jours de surveillance renforcée sans nouveau cas confirmé et selon le protocole de l’OMS, je suis heureux de déclarer solennellement la fin de la 15ème épidémie de la maladie à virus Ebola dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo qui aura duré un mois et 12 jours”, a déclaré le ministre Mbungani.
Le membre de l’exécutif national a appelé à plus de vigilance et d’attention et au renforcement du système de surveillance épidémiologique, spécialement autour des anciens malades, car le nombre élevé des personnes guéries d’Ebola et l’écosystème de la RDC fait du pays l’une des contrées la plus exposée à la résurgence de la maladie à virus Ebola. Il a invité les communautés à se ranger aux côtés de leaders socio-politiques et religieux pour qu’ensemble ils puissent lutter efficacement contre les épidémies dont certaines continuent à sévir telles le choléra, la rougeole, le monkey pox.
Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’activer la surveillance transfrontalière, vu l’apparition d’une autre épidémie de maladie à virus Ebola en Ouganda. Les différents épisodes d’Ebola en RDC ont permis d’améliorer les activités de riposte contre cette maladie. S’il y a dix ans, Ebola était la bête noire du monde entier, aujourd’hui, grâce à l’évolution de la science, avec le vaccin et le médicament, la prise en charge des malades et la prévention ont été améliorées.
De grandes campagnes de vaccination ont été organisées dans les zones où sont apparues les derniers épisodes d’Ebola.
Le nombre des malades et décès a baissé. La 15 ème épidémie n’a atteint qu’une aire de santé sur les 22 que compte la Zone de santé de Beni. Toutefois, le ministre a prévenu. Le pays doit s’attendre à d’autres épidémies d’Ebola.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Jamais un acteur politique n’a été giboyé comme Moïse Katumbi Chapwe. Depuis son retour d’exil, il est sous haute surveillance pour ses ambitions électorales. Son divorce politique avec l’Union sacrée de Félix Tshisekedi n’a fait qu’empirer sa situation. Stigmatisé pour les origines juives de son père, il a subi à la fois plusieurs interdictions de mouvement et des attaques physiques sur sa résidence. Même ses collaborateurs n’échappent pas au châtiment. Et comme prise de finition du pouvoir, la défunte loi Tshiani très mal enterrée vient d’être exhumée des décombres.