L’opposition républicaine promet de déférer dans les touts prochains jours les autorités rwandaises devant le procureur près la Cour pénale internationale, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Le président national de la DYPRO, Me Constant Mutamba a haussé le ton jeudi 22 septembre 2022, deux jours après le discours prononcé mardi 20 septembre 2022, par le président de la République, Félix Tshisekedi, à la 77ème Assemblée annuelle de l’Organisation des Nations unies (ONU) à New York.

Pour cette plateforme politique, toutes les personnes blessées ou déplacées de guerre (hommes, femmes, enfants, orphelins de père et de mère dont leurs parents ont été fauchés par la barbarie rwando-ougandaise) peuvent hisser l’espoir que tous les crimes de guerres, crimes contre l’humanité et crimes de génocide commis en République démocratique du Congo seront revendiqués aux véritables auteurs de cette tragédie qui n’a fait que trop durer.

À en croire Me Mutamba, la nation congolaise, désormais audible, fera écho de nos crimes à tous les rendez-vous mondiaux non pas comme un signe de faiblesse mais plutôt comme une alerte qui mettra les dirigeants et habitants de la terre au courant du complot de l’axe du mal, ses auteurs intellectuels, ses exécutants économiques et politiques ainsi que leurs kamikazes dorénavant identifiés dans la région des Grands lacs.

Face à l’extrême danger de la disparition programmée de la RDC, la DYPRO recommande la suspension de tous les projets en cours pour ne se focaliser que sur la survie de la nation. Cet état d’esprit patriotiquement révolutionnaire et indépendantiste doit, dit-il, être enseigné désormais dans les bus, églises, crèches jusqu’à l’Université. Voilà pourquoi, Le leader de l’opposition républicaine invite le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, à des larges consultations de restitution afin de gagner les âmes congolaises pour vaincre cette guerre injuste mais également à favoriser un climat de grande cohésion nationale qui chasse toute considération de divisionnisme entre les membres de l’Union sacrée et de l’opposition politique.