L’organisation recommande au chef de l’État de veiller à ce qu’elle reçoive une dotation financière conséquente pour le bon accomplissement de ses missions. Me Georges Kapiamba a, dans un communiqué, salué la prestation de serment de 53 magistrats de cette juridiction financière, devant le chef de l’État le mercredi 31 août dernier. Elle a appelé la Cour des comptes à s’assurer rigoureusement du bon emploi de l’argent public, à veiller sur les biens meubles et immeubles de l’État, à rétablir ce dernier dans ses droits en ce qui concerne les biens spoliés, et suivre la politique gouvernementale en ce qui concerne l’octroi des concessions minières, pétrolières, gazières et forestières.

Le président de l’ACAJ a rappelé que la Cour des comptes dispose d’un pouvoir général et permanent de contrôle de la gestion des finances, des biens et des comptes du pouvoir central, de la province , de l’entité territoriale décentralisée et de ses organismes auxiliaires ainsi que de toute personne de droit public ou privé bénéficiaire d’un concours financier de l’État ainsi qu’à toute personne qui se serait ingérée dans le maniement des fonds, valeurs et biens publics sans en avoir qualité.

L’activiste ajoute que cette juridiction est compétente pour juger et condamner les auteurs d’indiscipline budgétaire et financière ainsi que celui d’une gestion de fait, c’est-à-dire toute immixtion d’une personne sans qualité ni mandat dans la gestion des deniers, valeurs et biens publics. Le procureur défère à la Cour toute opération présumée constitutive de gestion de fait à son initiative ou sur dénonciation, notamment des tierces personnes.

53 magistrats de la Cour des comptes ont prêté serment devant le président de la République. Il s’agit du premier président, du procureur général, de 9 présidents des chambres, 8 conseillers maîtres et 34 conseillers référendaires. Une cinquantaine d’entre eux attendaient cette prestation de serment depuis 2018.