La Voix des sans voix exige, dans un communiqué parvenu vendredi à Ouragan.cd, la réactivation du procès de Yumbi. L’organisation rappelle que les violences meurtrières entre les communautés Batende et Banunu survenues les 16 et 17 décembre 2018, dans la cité de Yumbi au Maï-Ndombe, exigent que justice soit rendue aux victimes pour éviter de revivre de nouvelles tragédies de ce genre.
La Voix des sans voix exige que justice soit rendue aux 500 victimes des violences de Yumbi @Photo Droits tiers.
A l’époque du règne de l’ancien gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka, l’on avait enregistré plus de cinq cents (500) morts tués par balles et à l’arme blanche ainsi que plus d’une centaine de maisons, “écoles et centres de santé détruits”. “Les procès sur ces violences intercommunautaires bien que démarrés en 2021, se trouvent à l’arrêt à ce jour, depuis début avril 2022″, note la VSV.
L’ONG de défense des droits de l’homme a fait savoir aux autorités congolaises que les instruments juridiques régionaux, nationaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme disposent clairement que “toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat”.
Pour parer au risque d’amplification de la tension et de l’escalade des violences et des conflits fonciers dans certains territoires, la VSV invite instamment le gouvernement congolais à diligenter une enquête indépendante pour faire la lumière sur ces violences intercommunautaires et à apporter toute l’assistance humanitaire nécessaire à toutes les victimes des tensions communautaires par le dialogue.