Au moins cinq personnes ont été blessées et des maisons détruites dans la matinée du mardi 16 août, dans des bombardements du Mouvement de 23 mars (M23), appuyé en nombre et logistique par les forces spéciales de l’armée rwandaise, a annoncé le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2, le colonel Guillaume Njike Kaiko.

Selon lui, les terroristes du M23 et leurs alliés rwandais ont violé intentionnellement les droits de l’homme, lors des dernières attaques contre les positions des Forces armées congolaises à Rwanguba, Rangira et Muhimbira, à Jomba, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.

Les attaques qui ont eu lieu mardi, ont fait cinq blessés parmi les populations civiles. “Le largage des bombes sur les habitations civiles à Tshakere, dans la localité de Rwanguba et Rangira, a causé cinq blessés parmi la population civile, dont Mr. Sabimana Cerelari âgé de 20 ans, Nyamureme Nayishute âgé de 46 ans, Sadiki Naomie âgé de 25 ans, Mme Mayiniro Olive âgée de plus de 50 ans, et Ndabakale Anicet, une fillette blessée à la tête”, a déclaré le colonel Guillaume Njike Kaiko.

Après l’occupation de Bunagana, l’exploitation frauduleuse des minerais et les tueries des populations civiles, les terroristes soutenus par l’armée de Paul Kagame s’attaquent maintenant aux infrastructures dans la province du Nord-Kivu. Face à la résistance de l’armée congolaise, le groupe rebelle s’acharne désormais contre les infrastructures, avec les attaques par l’artillerie sur le chantier d’une centrale hydroélectrique dans le Parc national des Virunga. En cours de construction, le barrage a été visé par des tirs de M23, causant plusieurs dégâts.

Le M23 a procédé à l’attaque par artillerie sur le chantier d’une centrale hydroélectrique dans le Parc national des Virunga. Ils ont tiré sur les ambulances des Fardc qui étaient en train de transporter les civils blessés, a déploré l’armée congolaise.

Par ailleurs, le secteur opérationnel Sokola 2 Nord-Kivu previent que le M23 prépare d’autres attaques contre les positions de l’armée à Rutiro et Ruseke. Les terroristes chassent la population dans cette zone en l’exigeant de quitter sans délai son milieu naturel.

Pour le colonel Guillaume Njike Kaiko, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2, les FARDC demeurent respectueuses des accords du sommet des chefs d’État de Nairobi, instaurant la trêve.