Un réseau des mouvements pro-démocratie a organisé ce jeudi 18 août à Kinshasa, une marche pour exiger une justice équitable pour tous les Congolais. Le groupe dénonce notamment les arrestations considérées comme arbitraires sur les opposants et autres activistes de la société civile. “Nous sommes venus ici pour déposer un mémo rédigé par des mouvements citoyens congolais et des associations de défense des droits de l’homme, afin de réclamer une vraie justice dans notre pays. Une liberté d’expression tant aujourd’hui nous sommes face à des arrestations arbitraires, des arrestations qui ne tiennent pas compte du respect de la loi. Des arrestations avec violence. C’est ainsi que nous nous sommes concertés pour dire que nous ne pouvons pas laisser pareille chose se répéter chaque fois dans notre pays. C’est ainsi que notre mémo a été rédigé”, a déclaré l’un des porte-paroles des manifestants.

Les activistes pro-démocratie estiment que le dispositif de répression se renforce avec notamment le recours à des pratiques d’enlèvement des acteurs politiques, des intimidations et des menaces sur des individus. Un arsenal de plus en plus fourni pour empêcher les rassemblements et la contestation sociale.

Les activistes réclament la libération de la parole et des prisonniers d’opinion

“Ici, je tiens à marteler une chose, il n’est nullement question d’une quelconque instrumentalisation de notre manifestation par qui que ce soit, ni par un parti politique ni par une quelconque personnalité. Nous sommes juste des mouvements citoyens soucieux d’une justice régulière qui soit dite comme il faut, une justice qui soit juste pour tout le peuple congolais”, s’est chargé de rappeler le porte-parole occasionnel du groupe. Sur leurs calicots, l’on pouvait lire “Justice pour tous : une justice manipulée est un outil d’acharnement”. Ou encore “Oui, à une justice équitable”, “Justice, levier ya développement”, “La justice élève une nation, plus question de prisonniers politiques”.

Ces mouvements citoyens qui ont manifesté pacifiquement déclarent n’avoir pas été brutalisés par la police. Une manifestante a lancé cette phrase devant les policiers : “Nous voulons une justice humaine”.