Au terme d’une âpre bataille judiciaire, l’ex-Monsieur sécurité du président Félix Tshisekedi peut se frotter les mains.
Au terme d’une âpre bataille judiciaire, l’ex-Monsieur sécurité du président Félix Tshisekedi peut se frotter les mains.
Beya s’est battu jusqu’à l’épuisement mais jamais il n’a renoncé. Il se savait non coupable. Jusqu’au bout, l’ancien patron de la DGM a juré de prouver qu’il n’a jamais comploté contre la République ou son chef.
Après sa détention dans les geôles de l’Agence nationale des renseignements suivi de son transfèrement à la prison centrale de Makala, l’ancien numéro 1 de la DGM est resté droit dans ses bottes. Il a crû qu’il quitterait un jour la prison. Ses avocats ont à plusieurs reprises, dénoncé l’acharnement contre leur client et une parodie de procès dont la finalité était tout simplement la mise à l’écart de “Fantomas” dans le sérail du chef. Lui qui gênait les intérêts obscurs de certains prédateurs. La première composition de la cour avait été récusée par le camp Beya. Ses avocats s’étaient même retirés, estimant que les droits de la défense n’étaient plus garantis.
Finalement, la Haute cour militaire, après moult tergiversations, a fini ce mardi 16 août 2022, par lui accorder la liberté provisoire “pour des raisons strictement humanitaires”. Téméraire, le ministère public a pris acte du rapport médical qui rappelle la nécessité pour l’ex-conseiller en matière de sécurité du président Tshisekedi d’aller se faire soigner à l’extérieur du pays.
François Beya était incarcéré à Makala depuis le 4 avril dernier. Il avait auparavant passé deux mois dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR), où il avait été conduit après son arrestation surprise, le 5 février. Son directeur du protocole, David Cikapa, son garde du corps, Jean-Pierre Kalenga, et son secrétaire particulier, Guy Vanda, avaient été amenés le même jour à la prison militaire de Ndolo. Le brigadier Tonton Twadi Sekele et le commissaire supérieur principal Lily Tambwe sont aussi sur le banc des accusés.
Tous sont accusés de “complot et offense contre la personne du chef de l’État”, de “violation de consignes” et d’ “incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline”.
La Voix des sans Voix pour les droits de l’homme (VSV) exige la libération immédiate et sans conditions des militants pro-démocratie arrêtés mercredi à Goma au Nord-Kivu.
Le Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Turk s’est entretenu mercredi, avec les déplacés internes du camp de Bulongo au Nord-Kivu pour comprendre leurs attentes et pénétrer surtout leurs réalités.
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