La visite d’Antony Blinken à Kinshasa est une occasion pour Fayulu de solliciter son implication pour sauver le processus électoral en cours qui, selon lui, n’inspire plus confiance.
La visite d’Antony Blinken à Kinshasa est une occasion pour Fayulu de solliciter son implication pour sauver le processus électoral en cours qui, selon lui, n’inspire plus confiance.
Martin Fayulu, leader du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) et membre du présidium de la coalition Lamuka @Photo Droits tiers
Le leader de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) a fait comprendre à l’émissaire américain dans un tweet que l’espoir d’avoir des élections crédibles en 2023 s’éloignent.
D’où, a-t-il demandé au secrétaire d’État américain, une action directe est utile et suffisante pour prévenir les effets néfastes qui seraient la résultante des élections bâclées.
Les institutions démocratiques et la sécurité nationale sont en péril. La paix, la stabilité et l’espoir d’organiser des élections crédibles s’éloignent. Le fondement de notre démocratie se fissure. Une action immédiate est nécessaire pour éviter les conséquences à long terme, s’est-il exprimé sur Twitter.
L’ONG internationale Human rights watch propose à Blinken d’encourager publiquement la tenue des élections libres et équitables, le respect des droits humains et la lutte contre la corruption.
Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken est attendu à Kinshasa à 16h30. Il va animer une conférence de presse qui sera retransmise à la RTNC peu avant 18h avec le chef de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula, avant le tête-à-tête avec le président Tshisekedi.
Dans la soirée, Blinken va assister à un dîner organisé par le chef de l’État congolais avant qu’il ne participe enfin à un événement culturel de jazz et à une discussion à Kinshasa.
L’inspecteur principal provincial de la division provinciale de l’EPST|Kasaï 1 a été suspendu de ses fonctions pour une durée de trois mois.
Le parti présidentiel est accusé d’inciter les jeunes aux troubles et à la manipulation contre certains leaders de l’Est du pays. Le coup de gueule est du député provincial Prince Kihangi du Nord-Kivu. L’élu de Walikale interpelle le gouverneur militaire sur cette campagne destructrice et incitative à la déstabilisation. L’UDPS/Tshisekedi, fédération de Goma, liste abusivement et sans raison des personnalités supposément de mèche avec le M23, ce qui irrite Kihangi.