Jimmy Nzialy Lumangabo trouve que “le jeu de ping pong entre le gouverneur militaire et la Monusco à propos du retrait effectif de la Monusco à Butembo et à Beni n’inspire pas confiance et dénote d’un complot savamment pensé”. Tantôt le gouverneur annonce le retrait de la force, tantôt la Monusco elle-même dément cette version affirmant qu’il s’agit uniquement d’un repositionnement de la mission. Cette synergie des mouvements citoyens et des groupes de pression rappelle à l’opinion du Nord-Kivu que “jusqu’à l’obtention du départ effectif de la Monusco, aucun engin roulant à savoir voiture, jeep et tout autre véhicule de la Monusco ne doit circuler sur les routes provinciales”, a martelé Jimmy Nzialy Lumangabo samedi soir.

Pour ce collectif, “la pétition initiée contre la présence de la Monusco n’est pas synonyme de l’arrêt des manifestations mais une stratégie légale et constitutionnelle d’accompagnement des manifestations pour faciliter le plaidoyer à tous les niveaux afin d’obtenir par tous les moyens le départ de la Monusco mais aussi la fin de l’état de siège”.

Un programme des manifestations sera très bientôt communiqué pour que l’objectif qui n’est autre que le départ de la Monusco et la fin de l’état de siège soit atteint, affirme-t-il.