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Agression rwandaise : longues connivences des USA et de l’Occident (Michel Okongo)

Conquête des réserves minières. Exploitation et exportation de nouvelles ressources en Afrique servant les intérêts stratégiques américains. Le parti Unité des Valeurs (UV) vient d’accoucher d’une étude de haute portée géostratégique qui révèle le pourquoi des guerres répétitives contre la RDC.

Par Jean Bodin Shimuna

Michel Okongo, le président de l’Unité des Valeurs a publié ses recherches sur l’implantation des Etats-Unis, de l’Occident et des Multinationales dans la déstabilisation de l’est congolais @Photo Droits tiers.

publié le 5 août 2022 à 08:12:11

Tout part d’une initiative de l’ancien président américain, Bill Clinton qui s’était fixé l’ambition de mettre en place un programme d’exploration et d’exportation de nouvelles ressources en Afrique servant les intérêts stratégiques américains. Ainsi donc, cet acte du président Clinton hautement politique et déstabilisateur constitua le point de départ de la mise en application officielle de la stratégie des Etats-Unis pour la conquête des réserves minières en Afrique en général, dans la région des Grands Lacs, et en République démocratique du Congo en particulier. “Pendant plusieurs années, les experts américains sattelèrent à la constitution d’importants groupes d’intérêts dont les ramifications sétirèrent au-delà des frontières américaines en ayant pour objectifs, de participer activement au financement des opérations visant au démantèlement de notre cher et beau pays”, ébruite Michel Okongo Lomena, président de Unité des Valeurs. Peu avant, et après le déclenchement de la guerre contre notre pays, “plusieurs grandes compagnies mixtes américaines, canadiennes, européennes et sud-africaines furent mobilisées et impliquées dans ce vaste programme de déstabilisation et de la balkanisation de notre pays”, note-t-il. Michel Okongo précise que “le projet visant à déstabiliser et à balkaniser notre pays avait, au final, pour objectif de conquérir nos ressources minières. Ce projet malveillant fut parmi les plus importants projets stratégiques de l’administration Clinton durant ses huit années passées à la Maison Blanche”.

Plusieurs centaines de millions de dollars américains mobilisés

Au mois de mars 1997, dès que l’invasion de notre pays par les troupes coalisées composées entre autres, du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Angola, du Burundi, du Tchad, et de l’Érythrée eut atteint sur le terrain sa vitesse de croisière après la chute de la ville de Kisangani, “la firme américaine AMERICAN MINERAL FIELDS INC (AMFI) sortit alors de la clandestinité et s’installa officiellement, en bon conquistador, à Goma pour concrétiser les objectifs essentiels en marge de l’opération de déstabilisation de la RDC”, rappelle Unité des Valeurs.

Un premier accord portait sur un projet de 20 millions de dollars américains destiné à l’extraction du cuivre et du cobalt à Kolwezi. Un deuxième accord portait sur un projet de 30 millions de dollars américains destinés à une usine d’extraction de cobalt à partir des résidus de cuivre à Kipushi, au Katanga. “Un troisième accord portait sur un projet de 550 millions de dollars américains destinés à une usine de traitement de zinc à Kipushi”, poursuit la déclaration de maître Michel Okongo Lomena. Et d’affirmer que “c’est pour cet objectif précis que les Etats-Unis avaient déplacé leur armada de la Somalie vers l’Ouganda, puis ensuite vers les bases militaires rwandaises tenues par les Américains présents au Rwanda, en y enjoignant 450 marines de l’armée américaine”.

Les services secrets américains, complices de la déstabilisation de la RDC

Avec la participation du Conseil national du renseignement, les services de renseignements américains notamment Intelligence Agency Défense (DIA) et le Central Intelligence Agency (CIA), associés éventuellement à tant d’autres, furent “les concepteurs et les artisans des conflits qui continuent à ravager le Nord et l’Est de notre pays, faisant d’énormes dégâts collatéraux dans tous les domaines de la société congolaise”, dénonce colériquement Michel Okongo. Fondé en 1979, le Conseil national du renseignement fournit analyses et perspectives au directeur national du renseignement américain. A la différence des seize agences de renseignements américains dont font partie la CIA et la NSA, “ce Conseil entend nourrir la réflexion stratégique américaine à moyen et à long terme en lui donnant des rapports non biaisés, dont les conclusions peuvent différer de la politique officielle américaine”, explique le leadership de l’Unité des Valeurs.

Publiés à intervalles réguliers, ces rapports ont la particularité de se fonder sur des points de vues élargis, au-delà des analyses fournies par les agences de renseignements classiques et des gouvernements, pour inclure des points de vue de chercheurs, d’universitaires, de scientifiques, de philosophes ou de décideurs appartenant au secteur privé. “C’est cette armada de services de sécurité américains qui s’est mobilisée pour fournir des données stratégiques destinées à plusieurs armées engagées dans le conflit, en leur enjoignant de déstabiliser la République démocratique du Congo, pourtant pays ami des Etats-Unis d’Amérique”, regrette profondément le président Michel Okongo Lomena.

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