La lettre de Mende n’apprécie pas le changement de fréquence politique de Kabund. Lui, le pur chantre du tshisekedisme qui se conjugue dorénavant dans une opposition extrêmement radicale.
La lettre de Mende n’apprécie pas le changement de fréquence politique de Kabund. Lui, le pur chantre du tshisekedisme qui se conjugue dorénavant dans une opposition extrêmement radicale.
L’ex-porte-parole du gouvernement accuse Kabund de s’en prendre inutilement au chef de l’État dont il était son premier collaborateur @Photo Droits tiers
Sur la question électorale, Mende n’adhère pas à la thèse accusatrice de Kabund : “Lorsque, pour émouvoir l’opinion, vous parlez comme d’un secret d’alcôve de « la mise en péril par le régime Tshisekedi de la périodicité, la sincérité et la transparence des élections de 2023 en préparant le glissement et une fraude massive », sans étayer ces graves accusations d’éléments de preuve, ceux de vos concitoyens qui vous ont vu naguère déployer une belle opiniâtreté pour rameuter autour de Félix-Antoine Tshisekedi et son Union sacrée, une majorité d’au moins 400 députés nationaux, ne sont pas loin de croire en une véritable métempsycose”, commente Lambert Mende.
L’ancien ministre de la Communication et médias note que “ce qui intéresse le Congolais lambda aujourd’hui, ce sont moins les jérémiades et l’orgueil blessé de ceux qui parlent en leurs noms que les menaces sérieuses contre l’intégrité de leur territoire que des groupes terroristes manipulés par la principauté militaire rwandaise font peser sur leur pays à partir de nos provinces septentrionales et qui appellent à l’unité nationale”.
Tout le reste, dit-il, n’est que distraction, billevesées et calembredaines. Fin de la correspondance.
Au pied du volcan Nyiragongo, à une dizaine de kilomètres de Goma au Nord-Kivu, les travaux d’aménagement du site où devait se tenir la messe papale s’étaient arrêtés depuis fin juin. Du chantier ouvert il y a 7 mois, il ne reste que la charpente de la tribune et quelques traçages de la vaste étendue qui était déjà compartimentée en zones.
Le message de François constitue une source d’espoir pour que se tiennent des bonnes élections en décembre prochain, a tranché le cardinal Ambongo.