Pendant quatre jours, ils ont renforcé leurs capacités lors d’un atelier en retraite de formation organisé à leur intention par la vice-Primature de l’Environnement et développement durable avec l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). A la clôture des travaux le jeudi 14 juillet, la VPM de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba a souhaité voir rapidement les résultats de cette formation sur le terrain. “Je ne suis pas encore satisfaite de cette formation qui vient de s’achever parce que je voudrais voir son implémentation sur le terrain. Je souhaiterai qu’avant la formation, ne soit pas égale après la formation”.

Elle a saisi l’occasion pour appeler le secrétaire général à l’Environnement, en tant que son bras technique, de capitaliser cette formation reçue et la collaboration avec la FAO. Elle a témoigné son attachement aux partenaires traditionnels dont la FAO pour son accompagnement car, dit-elle, “nous avons toujours besoin de votre accompagnement et nous l’apprécions à juste titre”.

Auparavant, le représentant des participants avait félicité la VPM Bazaiba pour la tenue de ces assises et la FAO pour son appui quant à la réussite des travaux. “Nous assurons que les enseignements reçus seront bien capitalisés et mis en pratique en tout professionnalisme. Nous espérons que l’autorité ne s’arrêtera pas à mi-chemin. Elle continuera à porter le fardeau des capacités pour un meilleur rendement”, a conclu M. Madikani Mungala Jean-Marie.

De son côté, le représentant ai de la FAO, Judicaël Pazou, s’est réjoui du contenu capital et diversifié ayant permis le renforcement des capacités des participants. “Désormais, nous présumons que les participants maîtrisent les nouveaux paradigmes qui traduisant le niveau de connaissances, actuellement, dans le domaine de l’Environnement. Ils sont censés disposer d’un même niveau de compréhension des concepts de base, des outils et approches de l’Environnement et développement durable. Ils sont armés des notions sur la gouvernance des ressources naturelles et environnementales, et ils se sont enrichis d’informations sur les changements climatiques en ce qui concerne les enjeux, les engagements internationaux, les forêts et agriculture intelligente”, a-t-il dit. Il a souligné que cette formation leur a permis d’être informés sur le thème d’actualité, spécialement, sur les tourbières, leurs problématiques en RDC, leurs enjeux et approches pratiques.

Ainsi, compte tenu des thèmes développés, M. Pazou a exprimé sa satisfaction de voir l’objectif être atteint. La RDC dispose désormais des cadres capables d’assurer la gestion de l’environnement, le développement durable et les changements climatiques et d’y apporter des réponses et solutions pratiques adaptées à leur contexte ainsi que conseiller, faire remonter aux différentes sphères de décisions, des problèmes qui se posent dans leurs milieux de travail, avec technicité et professionnalisme. Il a, par ailleurs, précisé que cette formation a connu un franc succès, grâce à l’expertise de différents formateurs internationaux venus de Libreville au Gabon, de Yaoundé au Cameroun, d’Accra au Ghana et de Rome en Italie.

“Maintenant que le pays vous a doté des armes et munitions en rapport avec la gestion de l’environnement, le développement durable et les changements climatiques, il ne vous reste plus qu’à les utiliser pour l’intérêt du Congo et des congolais”, a-t-il recommandé.    
Il a saisi l’occasion au nom de la FAO, pour remercier la VPM de l’Environnement dont le leadership n’est plus à démontrer, pour son implication sans laquelle ses travaux ne connaitraient pas un franc succès et n’atteindraient pas les objectifs escomptés. La FAO réitère une fois de plus, son engagement et sa détermination à accompagner le gouvernement congolais en général et le ministère de l’Environnement et développement durable à faire réellement de la RDC «Un pays solution» dans le domaine de l’environnement et changement climatique.

Approchés par la presse, quelques participants ont donné leurs impressions par rapport à cette formation. La conseillère de la VPM de l’Environnement a exprimé sa satisfaction quant la réussite de ce challenge. “Cet atelier a été un challenge pour nous et un rêve au départ. Je suis très satisfaite pour avoir accompli la mission”, a-t-elle dit, soulignant que les attentes sont de voir les résultats concrets sur le terrain. “Nos attentes sont telles que nous voulons voir les coordonnateurs provinciaux et urbains s’appliquer pour des résultats escomptés. Nous voulons vraiment une bonne gouvernance pour nos provinces et coordinations provinciales et que les résultats soient visibles et palpables”, conclut-elle. .
Le coordonnateur provincial du Haut-Katanga, Jean-Pierre Ilunga Ngwez, a émis des impressions positives par rapport à la VPM qui a organisé les travaux. Il a félicité aussi les participants pour s’être distingués par une participation active à tous les exercices pratiques. “C’est un renforcement des capacités qui va nous permettre de faire la restitution d’abord auprès des autorités provinciales et ensuite auprès de collaborateurs qui sont avec nous tous les jours”, a-t-il dit. Mme Marie-Agnès Mihala Gukabuka, chef de division et coordonnatrice urbaine au niveau du MEDD/Mont-Amba, a, quant à elle, assuré de capitaliser et surtout de répercuter tout ce qui a été appris pendant quatre jours, auprès des collaborateurs de la coordination urbaine de la ville province de Kinshasa.

“A travers cette formation, il y a eu un changement notable parce que les conditions dans lesquelles nous avons suivi cette formation ont été bonnes. Les formateurs ont été à la hauteur et à l’écoute de toutes les préoccupations qui leur ont été soumises et chacun a été satisfait”, a fait savoir Marie-Agnès Mihala. Organisée pour la première fois par le ministère de l’Environnement sous le leadership de Mme Bazaiba, cette formation a permis aux cadres techniques provinciaux et urbains déployés à l’intérieur du pays pour la coordination et la gestion des activités relatives à l’environnement d’avoir des connaissances pratiques sur les aspects liés au changement climatique, à la bonne gouvernance des ressources naturelles, aux tourbières, à l’éthique et déontologie.